Citationfrançaise de Michel Eyquem de Montaigne « La vraie science est une ignorance qui se sait. » La Rochefoucauld 1680 Ă  67 ans Voltaire 1778 Ă  84 ans Nietzsche 1900 Ă  56 ans Joseph Joubert 1824 Ă  70 ans Balzac 1850 Ă  51 ans Shakespeare 1616 Ă  52 ans Oscar Wilde 1900 Ă  46 ans Alain 1951 Ă  83 ans Cioran 1995 Ă  84 ans Sacha Guitry 1957 Ă  72 InvitĂ©InvitĂ© Charly Kotov – La vraie science est une ignorance qui se sait Dim 28 Mar - 1726 this is who I am this is my storyCharlie Kotov La vraie science est une ignorance qui se sait. »NOM ET PRÉNOM PrĂ©nom mixte, on ne doutera pourtant pas de sa fĂ©minitĂ© dĂšs qu'elle montrera sa bouille pour la toute premiĂšre fois. Avec ses traits fins et gracieux parsemĂ©s d'Ă©phĂ©lides, ses grands yeux curieux et une peau de pĂȘche, difficile de concevoir Charlie autrement qu'une future femme au charme naturel et magnĂ©tique. MalgrĂ© les origines slaves qui coulent dans ses veines, on affirmera bel et bien que c’est de sa mĂšre française que vient sa beautĂ© et sa luminositĂ©. De son pĂšre, elle proclamera le nom Kotov, fiĂšre de ses origines et de la force tranquille qu’il lui transmettra. Patronyme signifiant ce fĂ©lidĂ© que bons nombres de foyers accueillent chez eux, elle abordera ces mĂȘmes griffes fines sous ses pattes de velours et ce caractĂšre imprĂ©visible comme trempĂ© lorsque la flatterie se fera trop insistante. DATE ET LIEU DE NAISSANCE Profil sagittaire assurĂ©. Les Ă©toiles la dĂ©crivent comme indĂ©pendante et dĂ©terminĂ©e, franche et curieuse. C’est le 29 Novembre 1988 que les astres façonnaient la française Ă  cette image alors qu’elle aspirait son premier souffle au cƓur de Paris. ÂGE Elle est devenue femme, Charlie, elle mĂ»rit Ă  mesure de ses expĂ©riences. Elle apprend et elle explore tout ce que les annĂ©es veulent bien lui montrer Ă  travers le temps et l’espace. Elle ne le perd pas, son temps, elle le vit afin de ne jamais rien regretter. Et dans sa condition de simple mortelle, voilĂ  trente-deux fois qu’elle traverse les quatre saisons sans pĂąlir de la risette. L’éclat aux creux de ses iris, les fossettes creusĂ©es par ses sourires, elle fonce tĂȘte baissĂ©e. Trente-deux ans. HABITATION Ses artĂšres pulsantes, ses bistros qui chantent, son histoire qui rĂ©sonne et ses chansons qui fredonnent. Elle l’aime, Charlie, sa capitale. Et elle foule son pavĂ© sans jamais se lasser des merveilles qu’elle lui offre. Ville LumiĂšre ou bien encore CitĂ© de l’Amour, pour la Française, elle est avant tout la belle Paris, ville de son cƓur. PROFESSION Du haut de ses 32 ans, Charlie n’a cessĂ© de se dĂ©mener durant ses Ă©tudes. AprĂšs un cursus universitaire des plus intenses, c’est au bout de neuf longues annĂ©es de travail acharnĂ© qu’elle obtient son Doctorat Ă  la Sorbonne couvrant les domaines principaux de la physiologie et physiopathologie intĂ©grĂ©es au niveau cellulaire, tissulaire et de l’organisme. Elle effectue ensuite son Post-doctorat auprĂšs des laboratoires Amaranth Pharmaceuticals Ă  New-York pendant trois ans, ces derniers lui offrant une occasion en or de continuer l’aventure dans leurs locaux une fois ses Ă©tudes terminĂ©es. Elle rentre finalement au bercail fin 2020, retrouvant sa France natale tant aimĂ©e. Aujourd’hui, elle continue dans ce domaine Chercheuse pour les laboratoires Amaranth Pharmaceuticals Ă  Paris. STATUT CIVIL Son cƓur est pris depuis toujours par la Science. Tellement passionnĂ©e par son travail, Charlie ne s’est jamais attardĂ©e sur les potentiels flirts afin de garder la tĂȘte froide. Sa passion et ses ambitions avant tout. Femme indĂ©pendante et libre, elle n’a cessĂ© de crier son amour pour son mĂ©tier et son insoumission Ă  l’image sociĂ©tale de la femme. Et si aujourd’hui, la trentaine bien ancrĂ©e, Charlie s’autorise la lĂ©gĂšretĂ© des aventures Ă©phĂ©mĂšres, c’est parce qu’elle se refuse Ă  l’engagement. Que les intĂ©ressĂ©s s’accrochent, son grand Amour demeure la Science. ORIENTATION SEXUELLE Elle n’a jamais Ă©tĂ© regardante, Charlie. Ce qui l’inspire c’est sĂ»rement l’ñme. Elle n’a pas de critĂšre, la Frenchie, si ce n’est qu’on ne lui impose rien. Homme ou femme, tant que la personne est assez intense pour accrocher son intĂ©rĂȘt, pour enflammer ses veines et dĂ©clencher un incendie, alors elle pourrait succomber. ORGANISATION EngagĂ©e auprĂšs de leurs laboratoires depuis sont doctorat, Charlie ne jure que par eux. Convaincue par leurs recherches et leurs investissements, elle admire Amaranth Pharmaceuticals malgrĂ© les Ă©vĂ©nements qui irritent un tantinet sa confiance et la poussent Ă  revenir en France. MalgrĂ© tout, elle reste persuadĂ©e de la bonne intention de l’organisation et n’en dĂ©mordra pas de sitĂŽt. GROUPE Non pas qu’elle y croit vĂ©ritablement, Ă  l’amour qui triomphe de tout. Mais Charlie est une bonne Ăąme qui se battra pour ce qu’elle croit juste. Une quĂȘte qu’elle considĂ©rera plus qu’elle ne le pense dĂ©jĂ , une course aprĂšs les rĂ©ponses aux questions qu’elle se posera. Elle ne pensera pas Ă  mal, Charlie, elle voudra seulement mettre la lumiĂšre sur les parts d’ombres qui la dĂ©rangent, songeant Ă  tort qu’elle n’est qu’un grain de sable parmi les dunes. Sauf que c’est bien connu il suffit d’un seul grain de sable dans l’engrenage pour faire dĂ©railler la machine. Amor Vincit Omnia. AVATAR Emma Watson CRÉDITS Unknow [TRILINGUE] De son français natal, Charlie ne s’en est pas contentĂ©e. Parce que ses Ă©tudes l’ont amenĂ© Ă  fouler le sol amĂ©ricain pendant plus de cinq ans, elle maĂźtrise l’anglais malgrĂ© son accent français prononcĂ© qui persiste. Et de son pĂšre Russe, elle en apprendra naturellement le langage tonique slave. [CAVALIÈRE] De son paternel est aussi nĂ©e la passion des chevaux. VĂ©tĂ©rinaire Ă©quin rĂ©putĂ©, c’est en France qu’il pose bagage, son diplĂŽme Ă  peine en poche. Et quand Charlie est nĂ©e, voilĂ  qu’elle le suivait dans tous ses dĂ©placements chez des clients de prestige. Elle n’a pas su rĂ©sister, et c’est haute comme trois pommes qu’elle a grimpĂ© sa premiĂšre monture. Vacataire pour l’Hippodrome de Paris, Vadim Kotov a rapidement trimballĂ© sa fille lors des rassemblements. Encore aujourd’hui, Charlie monte et se rend aux courses hippiques afin de saturer sa rĂ©tine de ces bĂȘtes musclĂ©es Ă  l’élĂ©gance sans pareille. [DANSE] Ancienne danseuse professionnelle au Moulin Rouge, Nathalie Kotov supervise aujourd’hui les chorĂ©graphies au cabaret et gĂšre toute une Ă©quipe de danseuses. Par la force des choses, la petite Charlie a donc grandit dans cet univers de strass et de paillettes, Ă  l’extravagance et l’exubĂ©rance dĂ©bordante. Elle a Ă©galement cĂŽtoyĂ© la rigueur et le cĂŽtĂ© strict du spectacle. Et si elle a gardĂ© la souplesse et la grĂące que sa mĂšre lui a inculquĂ©, aujourd’hui Charlie prĂ©fĂšre s’émerveiller devant les shows que Nathalie met en scĂšne. [FAMILLE] Charlie est fille unique. Enfant de deux parents pleinement consacrĂ©s Ă  leur passion respective, la gamine a vadrouillĂ© Ă  droite Ă  gauche avec le privilĂšge d’ĂȘtre auprĂšs d’eux et non aux bras d’une nourrice. Et pourtant, on lui a inculquĂ© des valeurs, Ă  Charlie le partage et le respect, la bienveillance et le non-jugement, la rigueur et la modestie. C’est sans Ă©tonnement que Charlie a donc un esprit famille trĂšs ancrĂ©, et mĂȘme si son travail prenant ne lui laisse pas autant d’occasion de les voir qu’elle le souhaiterait, elle garde un contact et un lien trĂšs fort avec ses parents qu’elle aime et admire. [PHOTOGRAPGIE] Une autre passion de la belle. VoilĂ  quelques annĂ©es qu’elle s’essaie Ă  cet art. Mais elle aime le charme de l’ancien, Charlie, et n’utilise qu’un vieil appareil pour garder le plaisir de dĂ©velopper ses photographies elle-mĂȘme dans une chambre noire. Le processus fait partie intĂ©grante d’une belle photo selon elle. Elle adore les PolaroĂŻds aussi et il n’est pas rare de la voir se balader dans les rues afin de capturer un instant qui attire son Ɠil artistique. Des portraits, des sourires, un Ɠil mĂ©lancolique, du noir et du blanc, pris sur le vif c’est sa signature Ă  la Frenchie. [NOBLESSE] À ne pas s’y mĂ©prendre. Si Charlie n’a jamais manquĂ© de rien, elle a pourtant tout appris. Et quand bien mĂȘme la situation financiĂšre de ses parents lui aurait permis bons nombres d’avantages, ces derniers ont toujours mis un point d’honneur sur une Ă©ducation saine et modeste pour leur fille. Alors elle a bossĂ©, Charlie, trĂšs jeune en commençant par des jobs d’étĂ© jusqu’à trimer pendant ses Ă©tudes. Et mĂȘme si elle n’a jamais cĂŽtoyĂ© la pauvretĂ©, elle a galĂ©rĂ© comme tout Ă©tudiant dans de minuscule piaule Ă  arrondir les fins de mois en travaillant Ă  cĂŽtĂ© pour payer un loyer exubĂ©rant au cƓur de la capitale. C’est qu’elle n’est pas fan de la Haute, Charlie, mĂȘme si elle a baignĂ© dedans. Et mĂȘme si elle colle au dĂ©cor, elle n’en reste pas moins naturelle et humble. [NATURELLE] Enfiler des bottes ou bien des chausson de danse. Deux univers diffĂ©rents dans lesquels Charlie a pourtant grandit. Fouler la terre comme les planches d’une scĂšne, elle n’y a jamais rechignĂ©. Au contraire les dĂ©fis l’ont toujours forgĂ©. Aujourd’hui encore, il est plus frĂ©quent de la croiser dans un manĂšge Ă  chevaux ou un cabaret plutĂŽt que dans une soirĂ©e guindĂ©e, Ă©triquĂ©e dans un corset Ă  un prix colossal. C’est le charme naturel, Charlie, la française Ă  l’état brut, aussi Ă  l’aise Ă  la campagne qu’à la ville. Elle n’a pas peur de se salir, chignon grossier sur la tĂȘte et Ă  peine maquillĂ©e. Passer des heures dans sa salle de bains devant son miroir, ce n’est qu’une perte de temps pour la belle. Elle prĂ©fĂšre le vivre et en profiter. [CARACTÉRIELLE] DĂ©terminĂ©e et fonceuse. MalgrĂ© la douceur qu’elle dĂ©gage, il n’en est pas moins que Charlie aborde souvent un caractĂšre tĂȘtu et bornĂ©. Quand elle a une idĂ©e en tĂȘte, impossible de la dĂ©loger. Elle usera de tous ses moyens pour obtenir ce qu’elle veut et se battra pour ce qu’elle pense juste. Et sans pour autant Ă©craser les autres, elle se dĂ©mĂšnera jusqu’à obtenir satisfaction. Perfectionniste parfois, peut-ĂȘtre trop, elle peine Ă  laisser de la place au hasard, surtout dans le cadre de son travail. A ne pas la sous-estimer non plus, Charlie n’est pas aussi naĂŻve qu’elle le laisse paraĂźtre et sa verve peut largement s’envenimer si l’on vient Ă  la rĂ©duire ou la provoquer. Et peste, elle peut le devenir si on l’y pousse. [TÉLÉPHONE] Et comme une femme moderne du XXIĂšme siĂšcle, son cellulaire fait partie intĂ©grante de sa vie. Charlie ne sort jamais sans ce dernier et la presque totalitĂ© de sa vie y est enregistrĂ©e. Entre photographies et documents, mails et agenda, contacts et rĂ©seaux sociaux ce petit engin Ă  la mĂ©moire Ă©tendue dĂ©tient des trĂ©sors personnels dont elle ne se sĂ©pare jamais. C’est donc sans Ă©tonnement que la belle le trimballĂ© constamment dans son sac, le garde toujours prĂšs d’elle quand ce n’est pas collĂ© Ă  son oreille pour organiser ses journĂ©es. Working girl jusqu’au bout des doigts, son portable est son plus fidĂšle collĂšgue. [CAFÉINE] Sous n’importe quelle dĂ©clinaison que ce soit, Charlie raffole du cafĂ©. Toujours un gobelet en mains ou une tasse sous le nez, elle carbure Ă  cette boisson, ne se lassant jamais de son arĂŽme brut et corsĂ©. Plaisir plutĂŽt qu’excitant malgrĂ© ses facultĂ©s Ă©nergisantes, elle s’octroie mĂȘme les douceurs d’une crĂšme glacĂ©e ou d’un dessert gourmand de temps Ă  autres. En terrasse, Ă  la maison ou au laboratoire, pas de Charlie qui tienne sans sa cafĂ©ine. PSEUDO Pika PRÉNOM GueniĂšvre ÂGE error404 OÙ AS-TU CONNU LE FORUM ? On m'a mis le couteau sous la gorge ou pasUN AVIS, UNE SUGGESTION ? Toujours aussi charmĂ©e par le concept et le design LE MOT DE LA FIN Fourchette[29 NOVEMBRE 1988] Charlie nait dans la maternitĂ© privĂ©e de Sainte ThĂ©rĂšse Ă  Paris, comblant le couple Kotov. Enfance sans accroche, la petite Charlie apprendra les valeurs de la vie et la rigueur du travail auprĂšs de ses parents soudĂ©s et amoureux. [5 JUILLET 2006] AprĂšs un cursus scolaire lambda dirigĂ© vers la branche scientifique, elle obtient son BaccalaurĂ©at dans la spĂ©cialitĂ© avec mention dans un LycĂ©e prestigieux de la Capitale. [8 DÉCEMBRE 2015] Neuf longues annĂ©es de thĂšse Ă  la Sorbonne lui feront dĂ©crocher son Doctorat spĂ©cialisĂ© dans la physiologie et physiopathologie intĂ©grĂ©es au niveau cellulaire, tissulaire et de l’organisme. DiplĂŽme obtenu haut la main avec lequel elle postulera auprĂšs des nouveaux Laboratoire Amaranth Pharmaceuticals aux Etats-Unis. [13 AVRIL 2019] Post-doctorat en poche aprĂšs un contrat de trois ans auprĂšs des laboratoires, Charlie se lance enfin dans la vie active et s’engage auprĂšs de la mĂȘme boĂźte qui lui donne sa place de Chercheuse. PassionnĂ©e par son mĂ©tier et fervente dĂ©fenseuse de leur cause, elle mettra toutes ses compĂ©tences au service d’Amaranth Pharmaceuticals. [FIN 2019] Premier coup dur pour la française ; la directrice des laboratoires dans lesquels elle travaille disparaĂźt du jour au lendemain. Un Ă©vĂ©nement qui troublera les rouages de la machine scientifique, quand on apprendra que certaines donnĂ©es importantes se sont envolĂ©es en mĂȘme temps qu’Elizabeth Abbott. Disparition mystĂ©rieuse qui commencera aussi Ă  Ă©branler les certitudes de Charlie. [NOVEMBRE 2020] Les attaques et les saccages anonymes des locaux de New-York dans lesquels elle exerce viendront mettre la puce Ă  l’oreille. Difficile, pour Charlie, de croire que ces actes de vandalisme n’ont rien Ă  voir avec la disparition brutale de la GĂ©nĂ©ticienne un an auparavant. Et si certains scientifiques restent sur place, la jeune chercheuse, elle, prĂ©fĂšre retrouver sa France natale afin de retrouver des repĂšres suite Ă  ces rĂ©cents Ă©vĂ©nements dĂ©stabilisants. [AUJOURD'HUI 2021] Elle n’abandonne pas, Charlie, malgrĂ© une vie tranquille et sereine retrouvĂ©e. Et mĂȘme si elle continue son travail de chercheuse d’arrache-pied au sein des Laboratoires implantĂ©s Ă  la Capitale, de trop nombreux dĂ©tails continuent d’effriter sa confiance en les convictions scientifiques des plus hauts placĂ©s. Elle n’est peut-ĂȘtre pas dans la confidence, mais malgrĂ© elle, sa curiositĂ© la pousse Ă  mettre la lumiĂšre sur les parts d’ombres qui se multiplient de Amaranth Pharmaceuticals. DerniĂšre Ă©dition par Charlie Kotov le Mer 31 Mar - 1437, Ă©ditĂ© 23 fois InvitĂ©InvitĂ© Re Charly Kotov – La vraie science est une ignorance qui se sait Dim 28 Mar - 1734 Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche InvitĂ©InvitĂ© Re Charly Kotov – La vraie science est une ignorance qui se sait Dim 28 Mar - 1755 Bienvenue InvitĂ©InvitĂ© Re Charly Kotov – La vraie science est une ignorance qui se sait Dim 28 Mar - 1805 Bienvenue sur le forum, bon courage pour la rĂ©daction InvitĂ©InvitĂ© InvitĂ©InvitĂ© Re Charly Kotov – La vraie science est une ignorance qui se sait Dim 28 Mar - 1921 Bienvenue ! Super choix de FC ! Bonne redac' de ta fiche IMMORTAL — forever is not enoughpseudo comptes alma, lux, drake, 215 Re Charly Kotov – La vraie science est une ignorance qui se sait Dim 28 Mar - 2051 Une humaine bienvenue par ici InvitĂ©InvitĂ© Re Charly Kotov – La vraie science est une ignorance qui se sait Dim 28 Mar - 2114 Ohhh la voilĂ  donc la madame !Rebienvenue par ici PAR CONTRE C'EST QUOI CETTE FICHE TOUTE VIDE OUECH !!! Y'a intĂ©rĂȘt qu'on ait plus que ça et rapidement ! Sinon je mords IMMORTAL — forever is not enoughpseudo valkyrja julia.autres comptes rosalyn blackthorn, caleb faust, valentina grimes, jin hemera la plus douce, 1584 InvitĂ©InvitĂ© Re Charly Kotov – La vraie science est une ignorance qui se sait Lun 29 Mar - 1919 IMMORTAL — forever is not enoughpseudo comptes Eion james bond mais qui boit du jus d'orange Marius le mĂ©chant, le mĂ©chant, oui c'est lui c'est le mĂ©chantcrĂ©dits avatar writerinafoxhole crackship. bretate moodboard summoneryuna gifsmessages 885 Re Charly Kotov – La vraie science est une ignorance qui se sait Lun 29 Mar - 2129 une humaine chez amaranth, je suis trop hypĂ©e hĂąte de continuer Ă  lire, rebienvenue joublie pas le mp avec al hehe_________________✔✔✔ I was born to run, I was born for this InvitĂ©InvitĂ© IMMORTAL — forever is not enoughpseudo valkyrja julia.autres comptes astra ackerman, caleb faust, valentina grimes, jin dracarys, 1419 Re Charly Kotov – La vraie science est une ignorance qui se sait Ven 2 Avr - 1559 fiche validĂ©e - fĂ©licitations ! - Elle est toute choupette, la Charlie Quel merveilleux petit bout de femme J'ai hĂąte de voir ce que tu vas faire de cette charmante demoiselle en jeu Je viendrai trĂšs certainement t'embĂȘter pour un lien avec Caleb Amuse-toi bien avec ce nouveau personnage Les petites choses Ă  faire aprĂšs sa validation Maintenant que votre personnage a Ă©tĂ© validĂ©, il ne vous reste plus que quelques petites choses Ă  faire avant de pouvoir vous lancer dans l'aventure en RP Tout d'abord, n'oubliez pas de remplir tous les champs de votre profil sauf ceux ne vous concernant pas, Ă©videmment. Ensuite n'oubliez pas de crĂ©er votre fiche de liens, trĂšs importante pour que nous puissions vous demander de super liens et des RPs Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi crĂ©er un tĂ©lĂ©phone, pratique quand on veut communiquer avec quelqu'un qui ne se trouve pas sur le mĂȘme continent Et, pour les immortels, rendez-vous ici pour proposer vos constellations Et voilĂ , vous n'avez plus qu'Ă  vous amuser, bon jeu sur Ad Vitam Aeternam _________________rose with steel thornsI need my golden crown of sorrow, my bloody sword to swing, my empty halls to echo with grand self-mythology, I am a mother, I am a bride, I am types of friends Contenu sponsorisĂ© Re Charly Kotov – La vraie science est une ignorance qui se sait Charly Kotov – La vraie science est une ignorance qui se sait
Leurenseigner que la science est un grimoire Ă  mĂ©moriser n’est pas la bonne mĂ©thode. Je travaille actuellement Ă  une Ă©dition de L’Ignorance destinĂ©e Ă  accompagner les fastidieux manuels scolaires pendant les cours de science dispensĂ©s aux adolescents de 15 Ă  18 ans. Cet ouvrage leur enseignera que la science, c’est ce que l’on ignore, plutĂŽt
ï»ż6 Science sans conscience n’est que ruine de l’ñme » quelle est la signification de cette cĂ©lĂšbre citation de Rabelais ? En quoi la morale doit-elle accompagner le savoir ? InterprĂ©tation. François Rabelais 1494-1553 est un Ă©crivain français humaniste de la Renaissance. Il est notamment l’auteur de Pantagruel et Gargantua. C’est dans Pantagruel que Rabelais emploie son cĂ©lĂšbre aphorisme science sans conscience n’est que ruine de l’ñme. » Le chapitre 8 de cet ouvrage est une Ă©mouvante lettre de Gargantua Ă  son fils Pantagruel, dans laquelle il l’encourage Ă  poursuivre et parfaire sa formation humaniste C’est pourquoi, mon fils, je t’engage Ă  employer ta jeunesse Ă  bien progresser en savoir et en vertu. 
 J’entends et je veux que tu apprennes parfaitement les langues. 
 Qu’il n’y ait pas d’étude scientifique que tu ne gardes prĂ©sente en ta mĂ©moire. Des arts libĂ©raux gĂ©omĂ©trie, arithmĂ©tique et musique, je t’en ai donnĂ© le goĂ»t quand tu Ă©tais encore jeune, Ă  cinq ou six ans, continue. 
 De l’astronomie, apprends toutes les rĂšgles. 
 Du droit civil, je veux que tu saches par cƓur les beaux textes, et que tu me les mettes en parallĂšle avec la philosophie. Et quant Ă  la connaissance de la nature, je veux que tu t’y donnes avec soin. 
 Puis relis soigneusement les livres des mĂ©decins grecs, arabes et latins, sans mĂ©priser les Talmudistes et les Cabalistes, et, par de frĂ©quentes dissections, acquiers une connaissance parfaite de l’autre monde qu’est l’homme. Et quelques heures par jour commence Ă  lire l’Écriture sainte. 
 En somme, que je voie en toi un abĂźme de science car, maintenant que tu deviens homme et te fais grand, il te faudra quitter la tranquillitĂ© et le repos de l’étude pour apprendre la chevalerie et les armes afin de dĂ©fendre ma maison. 
 Mais – parce que, selon le sage Salomon, Sagesse n’entre pas en Ăąme malveillante et que Science sans Conscience n’est que ruine de l’ñme – tu dois servir, aimer et craindre Dieu, et mettre en lui toutes tes pensĂ©es et tout ton espoir ; et par une foi nourrie de charitĂ©, tu dois ĂȘtre uni Ă  lui, en sorte que tu n’en sois jamais sĂ©parĂ© par le pĂ©chĂ©. MĂ©fie-toi des abus du monde ; ne prends pas Ă  cour les futilitĂ©s, car cette vie est transitoire, mais la parole de Dieu demeure Ă©ternellement. Sois serviable pour tes prochains, et aime-les comme toi-mĂȘme. RĂ©vĂšre tes prĂ©cepteurs. Fuis la compagnie de ceux Ă  qui tu ne veux pas ressembler, et ne reçois pas en vain les grĂąces que Dieu t’a donnĂ©es. Et, quand tu t’apercevras que tu as acquis tout le savoir humain, reviens vers moi, afin que je te voie et que je te donne ma bĂ©nĂ©diction avant de mourir. Mon fils, que la paix et la grĂące de Notre Seigneur soient avec toi. Amen. D’Utopie, ce dix-sept mars, Ton pĂšre, Gargantua. Dans cette lettre, Gargantua propose Ă  son fils un programme exhaustif et encyclopĂ©dique il l’encourage Ă  accumuler une somme de savoirs. Mais il prĂ©cise que cette accumulation de savoirs doit s’accompagner de vertu » elle doit se faire au service de la sagesse. Il met en garde Pantagruel contre la dĂ©rive qui consisterait Ă  profiter de cette connaissance pour soi-mĂȘme, au lieu de la mettre au service de Dieu et d’autrui. Voyons prĂ©cisĂ©ment ce que signifie la cĂ©lĂšbre citation de Rabelais. Rabelais fait donc la distinction entre la science c’est la somme des savoirs qu’il est possible d’acquĂ©rir et de cumuler, la conscience c’est le fait d’utiliser ces savoirs Ă  b
Scienceen questions, le samedi de 16h Ă  17h sur France Culture. Dans cette nouvelle Ă©mission dĂ©diĂ©e Ă  la science et Ă  ses spĂ©cialistes, Étienne Klein et ses invitĂ©s mettent en lumiĂšre les savoirs des scientifiques, les questions qu’ils se posent et les moyens mis en Ɠuvre pour trouver des rĂ©ponses. Accueil.

français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche Traduction - dopĂ©e Ă  l'IA Zut ! Nous n'avons pas pu rĂ©cupĂ©rer les informations. Nous travaillons pour rĂ©soudre ce problĂšme au plus vite. Traduction de voix et de textes plus longs Je pense que ce poste devrait ĂȘtre complĂštement apolitique et consacrĂ© Ă  l'exactitude et Ă  la vraie science. I think that position should be totally non-political, apolitical, dedicated to accurate and true science. Peut-on revenir Ă  la vraie science ? Ici Ă  l'UniversitĂ© de Columbia, nous nous intĂ©ressons Ă  la vraie science, nous cherchons la vĂ©ritĂ©, nous ne mentons pas pour devenir tristement cĂ©lĂšbres. Here at Columbia University, we're about real science, discovering truth, not lying for a sad moment of fame. Toujours est-il cela ne semble pas trĂšs efficient, de plus cela enlĂšve de la puissance de calcul Ă  la vraie science. All in all it doesn't seem very efficient and it takes crunching power away from real science. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 29329. Exacts 6. Temps Ă©coulĂ© 387 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200

Lascience est une pratique de rĂ©vision, et Firestein a affirmĂ© que c’est une victoire de rĂ©viser. Il suggĂšre une rĂ©vision majeure de la façon dont nous communiquons la science. Il croit que communiquer notre quĂȘte de l’ignorance aux Ă©tudiants et au public est le meilleur moyen de stimuler l’imagination scientifique. Ă©tape dans le processus est Biographie - Confucius Philosophe chinois. Naissance -551 - DĂ©cĂšs -479PĂ©riodeVe siĂšcle av. siĂšcle av. de naissance Chine La vraie connaissance est de connaĂźtre l'Ă©tendue de son ignorance. Traduction Anglais, Allemand Voir aussi... Citations sur l'ignorance Citations sur la connaissance Confucius a dit aussi... Une citation est une phrase sortie de son contexte. Pour mieux la lire et la comprendre, il convient donc de la restituer dans l'Ɠuvre et la pensĂ©e de l'auteur ainsi que dans son contexte historique, gĂ©ographique ou philosophique. Une citation exprime l'opinion de son auteur et ne saurait engager le site Attribution de l'image titre, auteur, licence et source du fichier original sur WikipĂ©dia. Modifications des modifications ont Ă©tĂ© apportĂ©es Ă  cette image Ă  partir de l'image originale recadrage, redimensionnement, changement de nom et de couleur. Abonnez-vous Ă  la Citation du Jour par email Pour recevoir une citation tous les jours envoyĂ©e par email, entrez votre adresse Email et cliquez sur envoyer. C'est gratuit, sans spam et vous pouvez vous dĂ©sinscrire Ă  tout moment. Citationsfrançaises explication la vraie science est une ignorance qui se sait. : La nature apprend Ă  l'homme Ă  nager lorsqu'elle fait couler son bateau. Cherchez ici une citation ou un auteur Proverbes ; Dictons; Auteurs; ThĂšmes; ThĂšmes voir tous; Toux; Plus; Tout; Vers; Homme; Hommes; ĂȘtre; Voix; Sens; Amour; Jour; Jours; Amis; Gens; Comme; Auteurs voir
“Qu’est-ce que c’est que ça la philosophie” question dĂ©finitionnelle posĂ©e par Martin Heidegger invitant donc Ă  la premiĂšre recherche eidĂ©tique eidos idĂ©e, essence de l’annĂ©e Étymologie philo–sophie [philein-sophia] l’amour de la sagesse La sagesse c’est soit la connaissance savant, c’est la connaissance thĂ©orique ou les savoir-faire, la connaissance technique ; soit le savoir-vivre, la prudence, la sĂ©rĂ©nitĂ©, l’aspect pratique et Ă©thique le sage. L’amour c’est un sentiment, affectif, non choisi, dimension passionnĂ©e qui corrompt le jugement et ne semble pas compatible avec la sagesse. Sagesse et passion semble s’opposer. Donc l’amour signifie sans doute plutĂŽt amitiĂ© » le philosophe serait donc l’ami de la sagesse, celui qui dĂ©sire la sagesse. Or un dĂ©sir prĂ©suppose un manque on ne dĂ©sire pas ce qu’on a ou est dĂ©jĂ . Donc si le philosophe dĂ©sire la sagesse, c’est qu’il ne la possĂšde pas dĂ©jĂ . Un savant ne peut pas ĂȘtre philosophe ; un ignorant pur et dur » non plus car non seulement il ne sait pas, mais il ne sait pas qu’il ne sait pas, donc il croit qu’il sait, et n’a pas de dĂ©sir de savoir. Le philosophe est entre le savant et l’ignorant Il tient aussi le milieu entre la sagesse et l’ignorance car aucun dieu ne philosophe ni ne dĂ©sire devenir sage, puisque la sagesse est le propre de la nature divine ; et, en gĂ©nĂ©ral, quiconque est sage ne philosophe pas. Il en est de mĂȘme des ignorants, aucun d’eux ne philosophe ni ne dĂ©sire devenir sage ; car l’ignorance a prĂ©cisĂ©ment le fĂącheux effet de persuader Ă  ceux qui ne sont ni beaux, ni bons, ni sages, qu’ils possĂšdent ces qualitĂ©s or nul ne dĂ©sire les choses dont il ne se croit point dĂ©pourvu. – Mais, Diotime, qui sont donc ceux qui philosophent, si ce ne sont ni les sages ni les ignorants ? – Il est Ă©vident, mĂȘme pour un enfant, dit-elle, que ce sont ceux qui tiennent le milieu entre les ignorants et les sages, et l’Amour est de ce nombre. La sagesse est une des plus belles choses du monde ; or l’Amour aime ce qui est beau ; en sorte qu’il faut conclure que l’Amour est amant de la sagesse, c’est-Ă -dire philosophe, et, comme tel, il tient le milieu entre le sage et l’ignorant. C’est Ă  sa naissance qu’il le doit car il est le fils d’un pĂšre sage et riche et d’une mĂšre qui n’est ni riche ni sage. Telle est, mon cher Socrate, la nature de ce dĂ©mon. » Le Banquet, Platon discours de Diotime rapportĂ© par Socrate Le philosophe est donc entre les deux, comme le souligne PLATON dans Le banquet, dialogue sur Eros, l’amour. D’oĂč le cĂ©lĂšbre Je sais qu’une seule chose, c’est que je ne sais rien » de SOCRATE - 469/-399, condamnĂ© Ă  mort par la citĂ© d’ AthĂšnes pour impiĂ©tĂ© et corruption de la jeunesse il a bu de la cigĂŒe, considĂ©rĂ© comme le pĂšre de la philosophie occidentale Socrate Platon Mais il ne suffit pas d’ĂȘtre conscient d’un manque pour avoir envie de le combler, il faut que ce manque soit vĂ©cu comme un vide et que l’on se reprĂ©sente ce vide disparu dans le futur comme un Ă©tat plus satisfaisant que l’état prĂ©sent de vide. Ce qui signifie qu’en plus de la conscience de son ignorance, le philosophe a le souci de la connaissance et de la vĂ©ritĂ©. Tout homme a ce souci, nous n’aimons pas naturellement le faux et l’illusion, mais nous avons aussi d’autres soucis le souci de survivre le souci de la vĂ©ritĂ© peut alors apparaĂźtre comme le souci de nantis, un luxe – d’ailleurs dans l’antiquitĂ©, si certains pouvaient s’adonner Ă  la politique, Ă  la philosophie,
 c’est parce que d’autres les esclaves s’occuper des nĂ©cessitĂ©s quotidiennes; le souci de rĂ©ussir socialement, le souci d’ĂȘtre heureux et parfois l’illusion est plus confortable que la connaissance de la vĂ©ritĂ©; voir ici le conte du Bon Bramin de Voltaire; Donc le philosophe placerait le souci de la vĂ©ritĂ© et de la connaissance au dessus de tous les autres. Transition ce n’est pas parce qu’on sait qu’on ne sait pas que pour autant on a envie de savoir. Donc le philosophe aurait en plus de la conscience de son ignorance le seul souci de la vĂ©ritĂ© et une prĂ©disposition Ă  la chercher qui pourrait ĂȘtre la capacitĂ© Ă  s’étonner ou une sorte de savoir confus que les choses ne sont pas nĂ©cessairement ce qu’elles semblent ĂȘtre, qu’il n’y a rien d’évident. Il est vrai que nous avons d’autres soucis que celui de la vĂ©ritĂ©, ce qui expliquerait que nous ne sommes pas tous philosophes. Mais nous avons semble-t-il toutes les qualitĂ©s pour le devenir, nous aussi nous nous Ă©tonnons, nous nous mĂ©fions, nous nous interrogeons, nous sommes douĂ©s de raison, ce qui fait qu’on s’oppose fatalement en plus de la question du comment, la question du pourquoi et celle du pour quoi ? Mais ce qui fait qu’on ne veut pas le devenir et par lĂ  exploiter ces facultĂ©s, c’est qu’on croit l’ĂȘtre dĂ©jĂ  ou en faire dĂ©jĂ  usage puisqu’on pense. Alors serait-il possible que quand on pense on ne pense pas ? Peut-on ne pas penser? 1. “Peut-on” signifie d’abord avoir la possibilitĂ©, la capacitĂ© de.. – si par penser, on entend ” avoir une activitĂ© mentale consciente”, on ne peut pas ne pas penser. Nous pensons dĂšs que nous sommes Ă©veillĂ© mĂ©moire, anticipation, sensation, perceptions, ĂȘtre là
. – mais si par penser, on entend ” rĂ©-flĂ©chir”, “juger”. Comme juger, c’est porter un jugement, mettre en relation des choses, des idĂ©es dans une assertion, cela prĂ©suppose des connaissances Ă©tablies, vĂ©rifiĂ©es, des concepts et un raisonnement pour pouvoir ensuite rendre son jugement. Or bien souvent, on rend un jugement sans avoir jugĂ©, on est alors dans le “prĂ©-jugĂ©â€, dans une “premiĂšre flexion de l’esprit”, non dans une “rĂ©-flexion”, c’est-Ă -dire un retour rĂ©flexif sur ce qu’on pense spontanĂ©ment, sans avoir justement rĂ©flĂ©chi, jugĂ©. Du coup, on croit penser et ĂȘtre dans la pensĂ©e, alors que nous ne sommes que dans l’opinion, la “DOXA” en grec. Et dans ce cas, l’éducation, l’enseignement philosophique va consister non pas Ă  transmettre un savoir et Ă  conduire dans ce savoir, mais Ă  “conduire hors de soi“ ex-ducere et de l’opinion pour entrer dans la pensĂ©e et se rapprocher de soi penser par soi-mĂȘme. C’est la situation dans l’opinion qu’illustre l’allĂ©gorie de la caverne de Platon au livre VII de la RĂ©publique texte p74. Dans cette allĂ©gorie, chaque Ă©lĂ©ment est un symbole ‱ les chaines qui maintiennent le corps au sol, ce sont celles de notre propre corps qui peut nous tenir prisonnier de ses sensations et de la connaissance sensible via les sens; si on croit que voir, c’est savoir. Si on n’interroge pas ce que nous dit le corps, on en reste Ă  une connaissance par les sens partielle, relative et parfois illusoire. Les sens nous disent comment les choses nous apparaissent non ce qu’elles sont. Si je me fie au sens, c’est le soleil qui tourne autour de la terre et la pleine lune est une sphĂšre de 1 m de diamĂštre, le bĂąton se brise en entrant dans l’eau, les ombres sur le fonds de la caverne n’en sont pas, si je n’ai jamais rien vu d’autre.‱ les chaines qui font qu’on ne peut regarder ailleurs ni autrement, ce sont aussi celles de notre Ă©tat d’enfant condamnĂ©s Ă  recevoir des autres nos connaissances, valeurs,
, de nos habitudes et de la vie collective. En sociĂ©tĂ©, nous sommes enchaĂźnĂ©s les uns aux autres. Cela permet l’apparition d’une opinion commune, Ă  laquelle on va adhĂ©rer par confort, par souci d’intĂ©gration, par conformisme, mais aussi par paresse, par intĂ©rĂȘt, par dĂ©sir. Tout ceci n’a pas Ă©tĂ© jugĂ©, n’est que du prĂ©-jugĂ©, un ensemble d’idĂ©es reçues avant mĂȘme d’ĂȘtre examinĂ©es donc sans examen ni jugement. ‱ les chaines peuvent aussi ĂȘtre celles d’un conditionnement que reprĂ©sente dans l’allĂ©gorie le feu. Ce feu qui est Ă  l’origine de l’ombre et de l’erreur pour les prisonniers, c’est un feu allumĂ© et entretenu par des hommes. Ces hommes manipulent ceux qui sont dans la caverne en leur donnant Ă  voir ce qu’ils ont dĂ©cidĂ© de leur faire voir le muret empĂȘche de voir des ombres d’hommes que sont les porteurs, les prisonniers ne peuvent voir que des ombres d’objets et que des ombres d’ombres d’hommes que seraient des statuettes d’hommes par exemple on ne se porte pas les uns les autres sur les Ă©paules dans l’allĂ©gorie !. Dans le cas d’une statuette d’homme, la situation des prisonniers est mĂȘme plus grave que ce qu’on pouvait penser car les prisonniers sont Ă©loignĂ©s de deux degrĂ©s de la rĂ©alitĂ© et vĂ©ritĂ© en prenant l’ombre avec la rĂ©alitĂ©, ils confondent une ombre d’ombre la statuette Ă©tant dĂ©jĂ  un double, une copie ! avec la rĂ©alitĂ©. [‱ les chaines sont aussi celles d’une vie collective dominĂ©e par les valeurs techniques et le paraĂźtre. Dans l’allĂ©gorie, les prisonniers n’ont pas le souci du vrai, ils ne se battent que pour les honneurs, c’est Ă  celui qui sera le plus habile, le plus rapide Ă  reconnaĂźtre les ombres, non Ă  celui qui sera le plus sage, le plus savant.] Toutes ces chaĂźnes expliquent leur ignorance ignorĂ©e, que les prisonniers croient savoir et ne savent pas, qu’ils ne sont que dans la doxa, l’opinion commune. Ils croient penser alors qu’ils ne sont que l’opinion. Ils ne s’interrogent pas, ne doutent pas, ce qui explique que seuls ils ne peuvent sortir de la caverne et de son obscuritĂ© qui symbolise le manque de clartĂ© et de distinction de ce qu’ils appellent leur pensĂ©e. D’oĂč aussi la difficultĂ© de les en sortir pour d’affronter la lumiĂšre pour remonter jusqu’au principe, le soleil, par accĂ©der Ă  la claire et distincte connaissance. D’oĂč l’idĂ©e que le prisonnier doit faire seul le chemin comprendre le mĂ©canisme de l’ombre, voir la statuette, puis la rĂ©alitĂ© elle-mĂȘme un homme. Le philosophe qui est venu le libĂ©rer se contente de l’extraire par la contrainte et dans la souffrance de la caverne par ses questions, ses doutes, il fait prendre conscience que nous ne savons pas, que nous sommes dans l’opinion Mais le rapport entre la statuette et l’homme rĂ©el copie/modĂšle symbolise le rapport entre le monde sensible notre monde et le monde intelligible le vrai monde, le monde des idĂ©es qui est Ă©ternel et que Dieu aurait pris pour modĂšle pour crĂ©er le monde. Si on veut bien penser ce monde, il faut retrouver par la pensĂ©e ce monde-modĂšle, remonter par la pensĂ©e Ă  l’idĂ©e qui est la cause des apparences dans le monde sensible. Il faut passer d’une connaissance sensible Ă  une connaissance discursive et dialectique. C’est ce qu’explique l’analogie de la ligne au livre VI de La rĂ©publique de Platon. Le monde sensible Le monde intelligible Ombres et images des objets sensibles Objets fabriquĂ©s et sensibles RĂ©alitĂ©s elles-mĂȘmes ou objets hypothĂ©tiques mathĂ©matiques, originaux des choses Contemplation du soleil ou idĂ©es, principes non hypothĂ©tiques imagination/illusion Conviction/croyance/opinion PensĂ©e/science hypothĂ©tique si
 alors
CONNAISSANCE RATIONNELLE DISCURSIVE discours= parcours=raisonnement AccĂšs aux idĂ©es elles-mĂȘmes par l’intellect science dialectiqueCONNAISSANCE RATIONNELLE INTUITIVE connaissance sensible Connaissance rationnelle [ComplĂ©ment d’information la connaissance dialectique peut ĂȘtre – ascendante, anagogique l’anagogie, c’est la montĂ©e vers les IdĂ©es, on passe de l’opinion Ă  la pensĂ©e, au savoir, de la philodoxie amour de la doxa Ă  la philosophie. Les philodoxes sont ceux qui promĂšnent leurs regards sur la multitude des choses belles mais n’aperçoivent pas les IdĂ©es et ne peuvent suivre celui qui les voudrait conduire Ă  cette contemplation, qui voient la multitude des choses justes sans voir la justice mĂȘme, et ainsi du reste, ceux lĂ  opinent sur tout mais ne connaissent rien de ce sur quoi il opinent ». L’opinion est donc irrĂ©flĂ©chie, incertaine, elle se fie aux apparences et elle y adhĂšre sans examen critique. L’opinion peut se trouver vrai mais c’est par hasard, elle ne voit jamais les raisons qui la font vrai. – contemplante la NoĂ©sis. C’est le sommet de la dialectique ascendante, oĂč l’ñme contemple in- tuitivement les IdĂ©es. Cela signifie Ă©videmment que l’esprit perçoit immĂ©diatement l’essentiel c’est l’intuition intellectuelle. – descendante la DiairĂ©sis C’est le mouvement par lequel la pensĂ©e partant des IdĂ©es revient jusqu’au monde sensible pour le dominer en y introduisant la rationalitĂ©, l’intelligible qui Ă  Ă©tĂ© lĂ -haut vu. Elle organise alors, en rĂ©fĂ©rence, Ă  l’IdĂ©e de bien qu’elle a vu lĂ -haut, la conduite de chaque individu et de la CitĂ©. Sans adhĂ©rer Ă  la thĂ©orie des IdĂ©es de Platon, Ă  son IdĂ©alisme, on doit admettre que cette allĂ©gorie explique bien la diffĂ©rence entre opinion et pensĂ©e, ignorance et savoir. Ceci dit, on peut penser que l’on peut aussi sortir seul de l’opinion texte d’Alain, penser c’est dire non » Ă  soi-mĂȘme en examinant ce qu’on nous dit, ce que l’on croit et voit OU qu’il peut y avoir d’autres guides que le philosophe, comme l’artiste, la religieux ou le scientifiques. Il convient donc d’analyser ce qui les diffĂ©rencie Art Religion Science de la nature Ce qu’on recherche ici comme dans la philosophie Une rĂ©ponse au sentiment d’ĂȘtre Ă©tranger Ă  soi dĂ©sir d’ĂȘtre soi, aux autres dĂ©sir de communier, Ă  la nature dĂ©sir de comprendre Une rĂ©ponse au sentiment d’ĂȘtre Ă©tranger Ă  soi, aux autres, Ă  la sociĂ©tĂ© dĂ©sir d’un monde commun et plus juste et Ă  la nature dĂ©sir de comprendre et maĂźtriser Une rĂ©ponse au sentiment d’ĂȘtre Ă©tranger Ă  la nature dĂ©sir de comprendre et maĂźtriser, comme maĂźtres et possesseurs de la nature », Descartes Points communs avec la philosophie comme prise de conscience et sortie de l’opinion L’artiste est un oculiste » Proust; pouvoir de rĂ©vĂ©lation de ce qui se dĂ©robe sous la proximitĂ© de la possession » Merleau-Ponty; l’artiste lĂšve le voile Bergson Les religions proposent une reprĂ©sentation en rupture avec notre rapport immĂ©diat au monde par ex. condamnation ou dĂ©valuation du monde terrestre et de ses valeurs L’attitude scientifique prĂ©suppose une vĂ©ritable catharsis intellectuelle et affective » Bachelard; en science, les convictions n’ont pas droit de citĂ©, voilĂ  ce qu’on dit Ă  juste titre » Nietzsche CaractĂ©ristiques Moyen une Ɠuvre matĂ©rielle limites des mots, l’idĂ©e y apparaĂźt de maniĂšre sensibleBut la beautĂ©, Ă©motion esthĂ©tique On touche l’esprit via les sens. Moyen un dogme rĂ©vĂ©lĂ© ou immĂ©morial extĂ©rieur Ă  nous; la foi; le cƓur a ses raisons que la raison ne connaĂźt point » Pascal les vĂ©ritĂ©s de la foi sont au-delĂ  des pouvoirs bien limitĂ©s de la raison But rĂ©pondre aux questions et angoisses, donner du sens, promettre un salut, organiser la vie en communautĂ© Moyen la mĂ©thode expĂ©rimentale combinant expĂ©rience observation, expĂ©rimentation et vĂ©rification et raisonnement hypothĂšses, dĂ©ductions
But ramener la nature Ă  des lois permettant explication, prĂ©diction et action ; rationaliser notre reprĂ©sentation du monde et rendre le monde disponible »; parvenir Ă  la vĂ©ritĂ© et Ă  la connaissance Limites ƒuvre parfois difficile Ă  comprendre; difficile de dire ce qu’on a ressenti, de le verbaliser; l’Ɠuvre ne parle »pas Ă  tous, ne dit » pas Ă  chacun, la mĂȘme chose; sa comprĂ©hension est relative. MultiplicitĂ© des religions, rĂ©vĂ©lation lumiĂšre divine extĂ©rieure, dogmatisme, irrationalitĂ© de la foi, de ses objets et parfois des pratiques qu’elle implique; obscurantisme foi opposĂ©e Ă  la raison et la science, jeux de pouvoirs des institutions religieuses
 – les sciences ne rĂ©pondent pas aux questions du pourquoi et du pour quoi , mais seulement Ă  celle du comment loi des 3 Ă©tats d’Auguste Comte– les sciences entraĂźnent une mathĂ©matisation » , un arraisonnement » de la nature et des ĂȘtres, rĂ©duits Ă  du mesurable, du quantifiable, Ă  des faits » – l’expĂ©rience est toujours singuliĂšre, temporelle, contingente mĂȘme si la science s’efforce de montrer qu’il y a un ordre nĂ©cessaire et ne s’arrĂȘte pas aux rĂ©sultats, cherchant les causes Philosophie la philosophie est une activitĂ© qui par des discours et des raisonnements nous procure la vie heureuse » Epicure Moyen un discours des mots, signes de conceptsBut la vĂ©ritĂ©; comprĂ©hension par la raison; on s’adresse directement Ă  la raison universalitĂ© et rationalitĂ© Moyen la lumiĂšre naturelle de la raison un discours = un parcours, un raisonnement que tout homme peut Ă©laborer ou suivreBut parvenir Ă  des rĂ©ponses rationnelles universelles; penser par soi-mĂȘme libertĂ© Moyen la dĂ©monstration Ă  partir de principes a priori ou a posteriori, clairs et distinct, donc la conclusion est nĂ©cessaire, universelle et Ă©ternelleBut parvenir Ă  rĂ©pondre rationnellement et de maniĂšre cohĂ©rente Ă  toutes les questions pour trouver la vĂ©ritĂ© et du sens On peut donc emprunter diffĂ©rentes voies bien diffĂ©rentes! pour rĂ©flĂ©chir et il semble que l’on puisse bouder aussi bien les musĂ©es, les Ă©glises que les discours scientifiques ou philosohiques et qu’il y ait mĂȘme des arguments pour justifier la possibiltĂ© de ne pas emprunter la voie de la philosophie Ce choix entre rĂ©flĂ©chir / ne pas rĂ©flĂ©chir, ne pas penser est mis en scĂšne dans le film Matrix , ici Alors a-t-on vraiment ce choix, le droit de se contenter d’ĂȘtre dans l’opinion? Peut-on ne pas philosopher? premiĂšre approche de la mĂ©thode de dissertation I. oui, c’est possible car on ne sait pas que l’on est dans la caverne, dans l’opinion, pas de manque mĂȘme si on le sait pas nĂ©cessairement le souci du vrai, d’autres soucis on peut emprunter les autres voies art, religion, science
 pour penser, se questionner et rĂ©pondre Ă  nos questions on peut penser que philosopher, c’est un exercice stĂ©rile certes on se libĂšre de l’opinion, on remet en question mais cela n’aboutit Ă  rien et en plus on perd son temps, dans le sens oĂč cela dĂ©tourne d’occupation bien plus sĂ©rieuse. C’est l’argument de CalliclĂšs personnage imaginaire dans le Gorgias de Platon Il est beau d’étudier la philosophie dans la mesure oĂč elle sert Ă  l’instruction et il n’y a pas de honte pour un jeune garçon Ă  philosopher ; mais, lorsqu’on continue Ă  philosopher dans un Ăąge avancĂ©, la chose devient ridicule, Socrate, et, pour ma part, j’éprouve Ă  l’égard de ceux qui cultivent la philosophie un sentiment trĂšs voisin de celui que m’ins­pirent les gens qui balbutient et font les enfants. Quand je vois un petit enfant, Ă  qui cela convient encore, bal­butier et jouer, cela m’amuse et me paraĂźt charmant, digne d’un homme libre et sĂ©ant Ă  cet Ăąge, tandis que, si j’entends un bambin causer avec nettetĂ©, cela me paraĂźt choquant, me blesse l’oreille et j’y vois quelque chose de servile. Mais si c’est un homme fait qu’on entend ainsi balbutier et qu’on voit jouer, cela semble ridicule, indigne d’un homme, et mĂ©rite le juste le mĂȘme sentiment que j’éprouve Ă  l’égard de ceux qui s’adonnent Ă  la philosophie. J’aime la philo­sophie chez un adolescent, cela me paraĂźt sĂ©ant et dĂ©note Ă  mes yeux un homme libre. Celui qui la nĂ©glige me paraĂźt au contraire avoir une Ăąme basse, qui ne se croira jamais capable d’une action belle et gĂ©nĂ©reuse. Mais quand je vois un homme dĂ©jĂ  vieux qui philosophe encore et ne renonce pas Ă  cette Ă©tude, je tiens, Socrate, qu’il mĂ©rite le fouet. Comme je le disais tout Ă  l’heure, un tel homme, si parfaitement douĂ© qu’il soit, se condamne Ă  n’ĂȘtre plus un homme, en fuyant le cƓur de la citĂ© et les assemblĂ©es oĂč, comme dit le poĂšte , les hommes se distinguent, et passant toute sa vie dans la retraite Ă  chuchoter dans un coin avec trois ou quatre jeunes garçons, sans que jamais il sorte de sa bouche aucun discours libre, grand et gĂ©né­reux. » [
]En ce moment mĂȘme, si l’on t’arrĂȘtait, toi ou tout autre de tes pareils, et si l’on te traĂźnait en prison, en t’accusant d’un crime que tu n’aurais pas commis, tu sais bien que tu serais fort embarrassĂ© de ta personne, que tu perdrais la tĂȘte et resterais bouche bĂ©e sans savoir que dire, et que, lorsque tu serais montĂ© au tribunal, quelque vil et mĂ©prisable que fĂ»t ton accusateur, tu serais mis Ă  mort, s’il lui plaisait de rĂ©clamer cette peine. Or qu’y a t il de sage, Socrate, dans un art qui prenant un homme bien douĂ© le rend pire », impuissant Ă  se dĂ©fendre et Ă  sauver des plus grands dangers, soit lui-mĂȘme, soit tout autre, qui l’expose Ă  ĂȘtre dĂ©pouillĂ© de tous ses biens par ses ennemis et Ă  vivre absolument sans honneur dans sa patrie ? Un tel homme, si l’on peut user de cette expression un peu rude, on a le droit de le souffleter impu­ moi donc, mon bon ami, renonce Ă  tes arguties, cultive la belle science des affaires, exerce toi Ă  ce qui te donnera la rĂ©putation d’un habile homme ; laisse Ă  d’autres ces gentillesses », de quelque nom, radotages ou niaiseries, qu’il faille les appeler, qui te rĂ©duiront Ă  habiter une maison vide. Prends pour modĂšle non pas des gens qui ergotent sur ces bagatelles, mais ceux qui ont du bien, de la rĂ©putation et mille autres avantages. » Gorgias, Platon Le cas de Socrate semble confirmer cela condamnĂ© Ă  mort en 399 pour impiĂ©tĂ© et corruption de la jeunesse. c’est un exercice sans consĂ©quence, mĂȘme si les philosophes vantent les suites de la vĂ©ritĂ© » comme Epicure qui prĂ©tend que la philosophie rend heureux, la dĂ©sillusion, la luciditĂ© peut ĂȘtre douloureuse, notre bonheur ne dĂ©pend pas que de nous, et il y a d’autres moyens plus sĂ»rs de l’amĂ©liorer les applications techniques de la science santĂ©, exploitation de la nature, allĂ©gement du travail, tĂ©lĂ©communications,
 ou le divertissement par l’art ou la consolation par la religion. La philosophie dĂ©tourne de l’action, paralyse d’oĂč l’idĂ©e de Descartes d’une morale provisoire pour rĂ©pondre Ă  l’urgence de l’action, en attendant une morale appuyĂ©e sur des fondements rationnels, clairs et distincts Ă  dĂ©couvrir. II. mais on n’ en a pas le droit, car 1. la pilule bleue n’existe pas on ne peut pas faire comme si on ne savait pas, 2. on ne peut pas vouloir le mal en sachant que c’est mal or selon Hannah Arendt ne pas penser entraĂźne une “extraordinaire superficialitĂ©â€ qui peut conduire Ă  faire le mal cas Eichmann 3. avoir le choix prĂ©suppose la libertĂ©, or il peut apparaĂźtre que nous n’ayons pas la libertĂ© de renoncer Ă  notre humanitĂ© qui pour les philosophes consistent dans la pensĂ©e Pascal “roseau pensant”, Descartes”la puissance de bien juger est la seule chose qui nous rend hommee et nous distingue de la nature”, 
 4. diffĂ©rence entre utilitaire et utile; agrĂ©able et bon. On peut ici faire rĂ©fĂ©rence Ă  la dĂ©finition de l’Utile propre de Spinoza dans L’éthique 4, PROPOSITION XX Plus chacun s’efforce et plus il est capable de chercher ce qui lui est utile, c’est-Ă -dire de conserver son ĂȘtre, plus il a de vertu ; au contraire, en tant qu’il nĂ©glige de conserver ce qui lui est utile, c’est-Ă -dire son ĂȘtre, il marque son impuissance. » Donc ce qui est utile, c’est ce qui est en accord avec notre nature. J’aurais voulu premiĂšrement y expliquer ce que c’est que la philosophie, en commençant par les choses les plus vulgaires, comme sont que ce mot de philosophie signifie l’étude de la sagesse, et que par la sagesse on n’entend pas seulement la prudence dans les affaires, mais une parfaite connaissance de toutes les choses que l’homme peut savoir tant pour la conduite de sa vie que pour la conservation de sa santĂ© et l’invention de tous les arts ; et qu’afin que cette connaissance soit telle, il est nĂ©cessaire qu’elle soit dĂ©duite des premiĂšres causes, en sorte que pour Ă©tudier Ă  l’acquĂ©rir, ce qui se nomme proprement philosopher, il faut commencer par la recherche de ces premiĂšres causes, c’est-Ă -dire des principes; et que ces principes doivent avoir deux conditions l’une, qu’ils soient si clairs et si Ă©vidents que l’esprit humain ne puisse douter de leur vĂ©ritĂ©, lorsqu’il s’applique avec attention Ă  les considĂ©rer; l’autre, que ce soit d’eux que dĂ©pende la connaissance des autres choses, en sorte qu’ils puissent ĂȘtre connus sans elles, mais non pas rĂ©ciproquement elles sans eux; et qu’aprĂšs cela il faut tĂącher de dĂ©duire tellement de ces principes la connaissance des choses qui en dĂ©pendent, qu’il n’y ait rien dans la suite des dĂ©ductions qu’on en fait qui ne soit trĂšs manifeste. 
 J’aurais ensuite fait considĂ©rer l’utilitĂ© de cette philosophie, et montrĂ© que, puisqu’elle s’étend Ă  tout ce que l’esprit humain peut savoir, on doit croire que c’est elle seule qui nous distingue des plus sauvages et barbares, et que chaque nation est d’autant plus civilisĂ©e et polie que les hommes y philosophent mieux; et ainsi que c’est le plus grand bien qui puisse ĂȘtre dans un État que d’avoir de vrais philosophes. Et outre cela que, pour chaque homme en particulier, il n’est pas seulement utile de vivre avec ceux qui s’appliquent Ă  cette Ă©tude, mais qu’il est incomparablement meilleur de s’y appliquer soi-mĂȘme; comme sans doute il vaut beaucoup mieux se servir de ses propres yeux pour se conduire, et jouir par mĂȘme moyen de la beautĂ© des couleurs et de la lumiĂšre, que non pas de les avoir fermĂ©s et suivre la conduite d’un autre; mais ce dernier est encore meilleur que les tenir fermĂ©s et n’avoir que soi pour se conduire. Or, c’est proprement les veux fermĂ©s sans tĂącher jamais de les ouvrir, que de vivre sans philosopher; et le plaisir de voir toutes les choses que notre vue dĂ©couvre n’est point comparable Ă  la satisfaction que donne la connaissance celles qu’on trouve par la philosophie; et, enfin, cette Ă©tude est plus nĂ©cessaire pour rĂ©gler nos mƓurs et nous conduire en cette vie, que n’est l’usage de nos yeux pour guider nos pas. Les bĂȘtes brutes, qui n’ont que leur corps Ă  conserver, s’occupent continuellement Ă  chercher de quoi le nourrir; mais les hommes, dont la principale partie est l’esprit, devraient employer leurs principaux soins Ă  la recherche de la sagesse, qui en est la vraie nourriture.. » Principes de la philosophie, Descartes, 1644 Nous nous dĂ©finissons humainement par ce superflu qui, selon la formule connue, est plus nĂ©cessaire que le nĂ©cessaire, et qui n’est autre chose que l’esprit. Non que l’on ne puisse vivre sans penser, mais par dĂ©finition mĂȘme, une telle vie est, humainement parlant, dĂ©nuĂ©e de sens. Car c’est l’esprit qui, chez l’homme, donne un sens Ă  la vie. La vie n’a de sens que pour l’homme spirituel qui est en chacun de nous, mais souvent en sommeil. Et la dignitĂ© de l’homme consiste en cela seul qu’il peut concevoir qu’une certaine dignitĂ© est de son essence. Par quoi l’homme est tout autre chose qu’un animal il est un animal conscient de transcender l’animalitĂ©; il est un animal mĂ©taphysique». Initiation Ă  la philosophie, Marcel Deschoux
LaVrai Science Est Une Ignorance Qui Se Sait Page 8 sur 50 - Environ 500 essais Commentaire littĂ©raire : Article « Philosophe », Dumarsais, EncyclopĂ©die. 3518 mots | 15 pages caractĂ©ristique de l’argumentation, met en avant le mot « connaissance » situĂ© Ă  la fin. Le philosophe sait, il est instruit. Il possĂšde un savoir. Mais il ne l’utilise pas de façon

CE plaidoyer ardent, nourri d’une profonde inquiĂ©tude, nous trouble, nous Ă©meut, parce qu’il vient d’un esprit pur, mais comment ne nous surprendrait-il pas ? 1 L’auteur va jusqu’à parler de haine », d’ horreur » de la science, non pas chez quelques illuminĂ©s, mais dans les opinions publiques, au sein mĂȘme des pouvoirs des nations les plus avancĂ©es. Quoi ! En danger de mort, la science ? Quand elle montre une santĂ© presque insolente ? Depuis vingt ans, dans l’enseignement, les carriĂšres, les salaires, les rĂ©putations, nous assistons Ă  son ascension et au dĂ©dain de tout ce qui, plus ou moins, ne peut se dire scientifique ». Au point que tout le reste, et la culture mĂȘme, ne serait plus que divertissement » 2. Il faut bien qu’il y ait, quelque part, un malentendu. Avant de mettre le doigt dessus, il convient de suivre le fil de la pensĂ©e d’Evry Schatzman et son itinĂ©raire personnel. Il a jugĂ© nĂ©cessaire d’ouvrir son ouvrage par une brĂšve autobiographie qui seule peut Ă©clairer sa dĂ©marche, jusque dans des errements qui rendent plus crĂ©dible la vĂ©ritĂ© telle qu’elle lui est enfin apparue. L’avĂšnement de Hitler le portera, avec toute sa famille, Ă  ce qui se dĂ©nomme communisme. Il lui faudra du temps pour en revenir. J’ai dĂ» reconnaĂźtre l’imposture d’une thĂ©orie sociale qui se prĂ©sente comme la vĂ©ritĂ© scientifique. » Il attendra 1956 pour ĂȘtre entiĂšrement dessillĂ©, et se retrouver nu ». Il y eut bien plus, et qui montre assez la qualitĂ© rare, peut-ĂȘtre unique, d’une conscience. Pour sa simple participation politique Ă  ce qu’il croyait ĂȘtre le communisme, il se sent toujours coupable de ces millions de morts, plus nombreux que ceux que ferait Hitler ; lequel, il est vrai, disposa de moins de temps. Il faut aussi citer cet aveu si mĂ©ritoire chez un rationaliste sans faille Chose Ă©trange, ma sensibilitĂ© m’a souvent permis de voir juste, alors que ma raison me trompait. » C’est que d’une objectivitĂ© » absolue, Ă  laquelle il croit, on a pu — on des hommes de science — tirer des conclusions fausses, absurdes, dangereuses. » Enfin, ceci Ce n’est pas la science en tant que telle qui donne la paix, la justice, l’amour ; et cependant je ne parviens pas Ă  imaginer une sociĂ©tĂ© qui choisirait de s’en dĂ©barrasser. » Mais justement, ce n’est pas la science en tant que telle qui est en cause. Pour aborder l’essentiel, osera-t-on Ă©voquer cette vieille maxime Science sans conscience n’est que ruine de l’ñme » ? Aujourd’hui, oĂč l’ñme n’a plus cours, ou guĂšre, il conviendrait de dire Science sans conscience morale est la mort de l’homme. » Deux sortes de mort, pas mĂȘme au choix l’anĂ©antissement de l’espĂšce entiĂšre, et de la Terre par-dessus le marchĂ© ; ou la destruction du vieil homo sapiens par la manipulation gĂ©nĂ©tique ; et dĂ©jĂ , car le savoir par les machines est Ă  l’Ɠuvre, par la dĂ©gradation de ses facultĂ©s majeures, Ă  commencer et finir par la mĂ©moire. Mais dans la formule, point capital, il faut remplacer science », qui n’est rien en soi, par hommes de science » . NOUS y voilĂ , et nous retrouvons ici le livre de Jacques Robin, dont nous rendions compte le mois dernier. La science n’est pas menacĂ©e, non plus qu’elle ne menace cette menace vient des scientifiques. Comment s’étonner qu’elle leur soit retournĂ©e ? Car pour trop d’entre eux, et ce serait trop encore de quelques-uns, leur science est une fin en soi. Quoi qu’elle apporte, fĂ»t-ce leur propre mort. C’est donc une science suicidaire. Ceux que leur conscience alerte pour les retenir de poursuivre paraissent ĂȘtre le petit nombre. Et mĂȘme ceux-lĂ , qu’on a vu suspendre leur recherche sur l’atome, ils durent entendre cette mĂȘme conscience leur dire Alors, l’autre aura l’arme avant. » Et cela eĂ»t Ă©tĂ©, en effet, le pire dĂ©sastre l’autre, c’était Hitler. C’est bien ce prĂ©cĂ©dent qui nous inquiĂšte ĂȘtre entraĂźnĂ© Ă  faire plus vite et mieux, ce que, fatalement, fera l’autre. Rappellera-t-on que dans la vieille terminologie, celle des religions et des maĂźtres sorciers, l’Autre, c’est le diable. Jamais comme aujourd’hui l’argument d’autoritĂ© n’aura eu cours forcĂ© puisque le savoir des scientifiques est inaccessible Ă  nos esprits dits littĂ©raires et d’ailleurs Ă  eux-mĂȘmes hors de leurs spĂ©cialitĂ©s. Aussi, moyennant quelques gĂ©nĂ©ralitĂ©s et mĂ©taphores propres Ă  notre domaine, il nous faut les croire sur parole. Or leur parole ment. Chaque fois, du moins, qu’il en est besoin. Elle ment au peuple » ignorant, bien sĂ»r. Mais aussi aux dirigeants, bien obligĂ©s de faire confiance. Ils ne disent pas la vĂ©ritĂ© vraie, afin de protĂ©ger leur propre pouvoir ; et aussi de puissants intĂ©rĂȘts Ă©conomiques, fussent-ils nationalisĂ©s. Les Ă©cologistes en savent quelque chose ; et Tchernobyl est venu nous le rappeler, non sans quelque Ă©clat. Pour justifier sa crainte, Evry Schatzman constate d’abord la rĂ©duction croissante des budgets de la recherche, par les gouvernements de droite note-t-il, Ă  l’exception, sous de Gaulle, de celui de M. Michel DebrĂ©. Mais c’est surtout chez les philosophes, les Ă©crivains, les artistes, qu’il trouve l’expression de l’anti-science, telle qu’elle se rĂ©pandrait partout. Il redoute cette peur de la science », nĂ©gligeant un peu que, depuis une quarantaine d’annĂ©es, elle n’est pas sans fondement. Mettez en balance la merveille de se promener sur la Lune et le pouvoir d’anĂ©antir la Terre, d’un seul coup ou Ă  petit feu, le bilan peut vous apparaĂźtre un peu nĂ©gatif. TrĂšs sĂ©rieusement, si l’on considĂšre que, non pas la science », mais sa pratique perverse menace, elle, bel et bien des valeurs qui la priment, il faut non s’en dĂ©barrasser » mais la changer. OR Evry Schatzman ne pense rien d’autre, qui dĂ©nonce vigoureusement tous les dĂ©tournements de la science ces retombĂ©es c’est bien le mot du pouvoir scientifique ». Autrement dit des scientifiques. ParticuliĂšrement remarquable, son chapitre sur le vol du pouvoir », qui nous conduit de la fin des forĂȘts », Ă  laquelle nous assistons, Ă  la fin de l’atmosphĂšre terrestre, rĂ©servĂ©e Ă  des gĂ©nĂ©rations un peu trop lointaines pour qu’on s’en prĂ©occupe, alors que s’imposent nos insatiables besoins. D’autant que sur leur satisfaction repose notre sociĂ©tĂ© mercantile qui ne saurait prendre en compte la ruine et la mort d’aprĂšs-demain, sans parler de celles d’à prĂ©sent. Pur croyant de la science, Evry Schatzman excommunie le scientisme, particuliĂšrement la fausse croyance en la construction d’une sociĂ©tĂ© sur des bases scientifiques ». Pour le salut de la science, il rĂ©clame la gestion dĂ©mocratique des affaires scientifiques ». Mais ne serait-ce pas lĂ  de ces utopies » dont il rappelle ailleurs qu’elles ne sont en rien des vĂ©ritĂ©s scientifiques » ? Oubliant que l’utopie d’aujourd’hui est souvent la rĂ©alitĂ© de demain. Quelle conscience nouvelle apportera Ă  la science ce plus, enfin reconnu, imposĂ© par tous, et maintenu par un pouvoir dĂ©sintĂ©ressĂ© ? AprĂšs certain supplĂ©ment d’ñme », pourra-t-on parler d’un grand supplĂ©ment de conscience » ? Ou encore, faisant Ă©cho Ă  un autre mot fameux, dira-t-on que la science est une chose trop sĂ©rieuse, et trop belle, pour ĂȘtre abandonnĂ©e, sans garde-fous, aux scientifiques ?

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la vraie science est une ignorance qui se sait