Citationfrançaise de Michel Eyquem de Montaigne « La vraie science est une ignorance qui se sait. » La Rochefoucauld 1680 à 67 ans Voltaire 1778 à 84 ans Nietzsche 1900 à 56 ans Joseph Joubert 1824 à 70 ans Balzac 1850 à 51 ans Shakespeare 1616 à 52 ans Oscar Wilde 1900 à 46 ans Alain 1951 à 83 ans Cioran 1995 à 84 ans Sacha Guitry 1957 à 72
InvitĂ©InvitĂ© Charly Kotov â La vraie science est une ignorance qui se sait Dim 28 Mar - 1726 this is who I am this is my storyCharlie Kotov La vraie science est une ignorance qui se sait. »NOM ET PRĂNOM PrĂ©nom mixte, on ne doutera pourtant pas de sa fĂ©minitĂ© dĂšs qu'elle montrera sa bouille pour la toute premiĂšre fois. Avec ses traits fins et gracieux parsemĂ©s d'Ă©phĂ©lides, ses grands yeux curieux et une peau de pĂȘche, difficile de concevoir Charlie autrement qu'une future femme au charme naturel et magnĂ©tique. MalgrĂ© les origines slaves qui coulent dans ses veines, on affirmera bel et bien que câest de sa mĂšre française que vient sa beautĂ© et sa luminositĂ©. De son pĂšre, elle proclamera le nom Kotov, fiĂšre de ses origines et de la force tranquille quâil lui transmettra. Patronyme signifiant ce fĂ©lidĂ© que bons nombres de foyers accueillent chez eux, elle abordera ces mĂȘmes griffes fines sous ses pattes de velours et ce caractĂšre imprĂ©visible comme trempĂ© lorsque la flatterie se fera trop insistante. DATE ET LIEU DE NAISSANCE Profil sagittaire assurĂ©. Les Ă©toiles la dĂ©crivent comme indĂ©pendante et dĂ©terminĂ©e, franche et curieuse. Câest le 29 Novembre 1988 que les astres façonnaient la française Ă cette image alors quâelle aspirait son premier souffle au cĆur de Paris. ĂGE Elle est devenue femme, Charlie, elle mĂ»rit Ă mesure de ses expĂ©riences. Elle apprend et elle explore tout ce que les annĂ©es veulent bien lui montrer Ă travers le temps et lâespace. Elle ne le perd pas, son temps, elle le vit afin de ne jamais rien regretter. Et dans sa condition de simple mortelle, voilĂ trente-deux fois quâelle traverse les quatre saisons sans pĂąlir de la risette. LâĂ©clat aux creux de ses iris, les fossettes creusĂ©es par ses sourires, elle fonce tĂȘte baissĂ©e. Trente-deux ans. HABITATION Ses artĂšres pulsantes, ses bistros qui chantent, son histoire qui rĂ©sonne et ses chansons qui fredonnent. Elle lâaime, Charlie, sa capitale. Et elle foule son pavĂ© sans jamais se lasser des merveilles quâelle lui offre. Ville LumiĂšre ou bien encore CitĂ© de lâAmour, pour la Française, elle est avant tout la belle Paris, ville de son cĆur. PROFESSION Du haut de ses 32 ans, Charlie nâa cessĂ© de se dĂ©mener durant ses Ă©tudes. AprĂšs un cursus universitaire des plus intenses, câest au bout de neuf longues annĂ©es de travail acharnĂ© quâelle obtient son Doctorat Ă la Sorbonne couvrant les domaines principaux de la physiologie et physiopathologie intĂ©grĂ©es au niveau cellulaire, tissulaire et de lâorganisme. Elle effectue ensuite son Post-doctorat auprĂšs des laboratoires Amaranth Pharmaceuticals Ă New-York pendant trois ans, ces derniers lui offrant une occasion en or de continuer lâaventure dans leurs locaux une fois ses Ă©tudes terminĂ©es. Elle rentre finalement au bercail fin 2020, retrouvant sa France natale tant aimĂ©e. Aujourdâhui, elle continue dans ce domaine Chercheuse pour les laboratoires Amaranth Pharmaceuticals Ă Paris. STATUT CIVIL Son cĆur est pris depuis toujours par la Science. Tellement passionnĂ©e par son travail, Charlie ne sâest jamais attardĂ©e sur les potentiels flirts afin de garder la tĂȘte froide. Sa passion et ses ambitions avant tout. Femme indĂ©pendante et libre, elle nâa cessĂ© de crier son amour pour son mĂ©tier et son insoumission Ă lâimage sociĂ©tale de la femme. Et si aujourdâhui, la trentaine bien ancrĂ©e, Charlie sâautorise la lĂ©gĂšretĂ© des aventures Ă©phĂ©mĂšres, câest parce quâelle se refuse Ă lâengagement. Que les intĂ©ressĂ©s sâaccrochent, son grand Amour demeure la Science. ORIENTATION SEXUELLE Elle nâa jamais Ă©tĂ© regardante, Charlie. Ce qui lâinspire câest sĂ»rement lâĂąme. Elle nâa pas de critĂšre, la Frenchie, si ce nâest quâon ne lui impose rien. Homme ou femme, tant que la personne est assez intense pour accrocher son intĂ©rĂȘt, pour enflammer ses veines et dĂ©clencher un incendie, alors elle pourrait succomber. ORGANISATION EngagĂ©e auprĂšs de leurs laboratoires depuis sont doctorat, Charlie ne jure que par eux. Convaincue par leurs recherches et leurs investissements, elle admire Amaranth Pharmaceuticals malgrĂ© les Ă©vĂ©nements qui irritent un tantinet sa confiance et la poussent Ă revenir en France. MalgrĂ© tout, elle reste persuadĂ©e de la bonne intention de lâorganisation et nâen dĂ©mordra pas de sitĂŽt. GROUPE Non pas quâelle y croit vĂ©ritablement, Ă lâamour qui triomphe de tout. Mais Charlie est une bonne Ăąme qui se battra pour ce quâelle croit juste. Une quĂȘte quâelle considĂ©rera plus quâelle ne le pense dĂ©jĂ , une course aprĂšs les rĂ©ponses aux questions quâelle se posera. Elle ne pensera pas Ă mal, Charlie, elle voudra seulement mettre la lumiĂšre sur les parts dâombres qui la dĂ©rangent, songeant Ă tort quâelle nâest quâun grain de sable parmi les dunes. Sauf que câest bien connu il suffit dâun seul grain de sable dans lâengrenage pour faire dĂ©railler la machine. Amor Vincit Omnia. AVATAR Emma Watson CRĂDITS Unknow [TRILINGUE] De son français natal, Charlie ne sâen est pas contentĂ©e. Parce que ses Ă©tudes lâont amenĂ© Ă fouler le sol amĂ©ricain pendant plus de cinq ans, elle maĂźtrise lâanglais malgrĂ© son accent français prononcĂ© qui persiste. Et de son pĂšre Russe, elle en apprendra naturellement le langage tonique slave. [CAVALIĂRE] De son paternel est aussi nĂ©e la passion des chevaux. VĂ©tĂ©rinaire Ă©quin rĂ©putĂ©, câest en France quâil pose bagage, son diplĂŽme Ă peine en poche. Et quand Charlie est nĂ©e, voilĂ quâelle le suivait dans tous ses dĂ©placements chez des clients de prestige. Elle nâa pas su rĂ©sister, et câest haute comme trois pommes quâelle a grimpĂ© sa premiĂšre monture. Vacataire pour lâHippodrome de Paris, Vadim Kotov a rapidement trimballĂ© sa fille lors des rassemblements. Encore aujourdâhui, Charlie monte et se rend aux courses hippiques afin de saturer sa rĂ©tine de ces bĂȘtes musclĂ©es Ă lâĂ©lĂ©gance sans pareille. [DANSE] Ancienne danseuse professionnelle au Moulin Rouge, Nathalie Kotov supervise aujourdâhui les chorĂ©graphies au cabaret et gĂšre toute une Ă©quipe de danseuses. Par la force des choses, la petite Charlie a donc grandit dans cet univers de strass et de paillettes, Ă lâextravagance et lâexubĂ©rance dĂ©bordante. Elle a Ă©galement cĂŽtoyĂ© la rigueur et le cĂŽtĂ© strict du spectacle. Et si elle a gardĂ© la souplesse et la grĂące que sa mĂšre lui a inculquĂ©, aujourdâhui Charlie prĂ©fĂšre sâĂ©merveiller devant les shows que Nathalie met en scĂšne. [FAMILLE] Charlie est fille unique. Enfant de deux parents pleinement consacrĂ©s Ă leur passion respective, la gamine a vadrouillĂ© Ă droite Ă gauche avec le privilĂšge dâĂȘtre auprĂšs dâeux et non aux bras dâune nourrice. Et pourtant, on lui a inculquĂ© des valeurs, Ă Charlie le partage et le respect, la bienveillance et le non-jugement, la rigueur et la modestie. Câest sans Ă©tonnement que Charlie a donc un esprit famille trĂšs ancrĂ©, et mĂȘme si son travail prenant ne lui laisse pas autant dâoccasion de les voir quâelle le souhaiterait, elle garde un contact et un lien trĂšs fort avec ses parents quâelle aime et admire. [PHOTOGRAPGIE] Une autre passion de la belle. VoilĂ quelques annĂ©es quâelle sâessaie Ă cet art. Mais elle aime le charme de lâancien, Charlie, et nâutilise quâun vieil appareil pour garder le plaisir de dĂ©velopper ses photographies elle-mĂȘme dans une chambre noire. Le processus fait partie intĂ©grante dâune belle photo selon elle. Elle adore les PolaroĂŻds aussi et il nâest pas rare de la voir se balader dans les rues afin de capturer un instant qui attire son Ćil artistique. Des portraits, des sourires, un Ćil mĂ©lancolique, du noir et du blanc, pris sur le vif câest sa signature Ă la Frenchie. [NOBLESSE] Ă ne pas sây mĂ©prendre. Si Charlie nâa jamais manquĂ© de rien, elle a pourtant tout appris. Et quand bien mĂȘme la situation financiĂšre de ses parents lui aurait permis bons nombres dâavantages, ces derniers ont toujours mis un point dâhonneur sur une Ă©ducation saine et modeste pour leur fille. Alors elle a bossĂ©, Charlie, trĂšs jeune en commençant par des jobs dâĂ©tĂ© jusquâĂ trimer pendant ses Ă©tudes. Et mĂȘme si elle nâa jamais cĂŽtoyĂ© la pauvretĂ©, elle a galĂ©rĂ© comme tout Ă©tudiant dans de minuscule piaule Ă arrondir les fins de mois en travaillant Ă cĂŽtĂ© pour payer un loyer exubĂ©rant au cĆur de la capitale. Câest quâelle nâest pas fan de la Haute, Charlie, mĂȘme si elle a baignĂ© dedans. Et mĂȘme si elle colle au dĂ©cor, elle nâen reste pas moins naturelle et humble. [NATURELLE] Enfiler des bottes ou bien des chausson de danse. Deux univers diffĂ©rents dans lesquels Charlie a pourtant grandit. Fouler la terre comme les planches dâune scĂšne, elle nây a jamais rechignĂ©. Au contraire les dĂ©fis lâont toujours forgĂ©. Aujourdâhui encore, il est plus frĂ©quent de la croiser dans un manĂšge Ă chevaux ou un cabaret plutĂŽt que dans une soirĂ©e guindĂ©e, Ă©triquĂ©e dans un corset Ă un prix colossal. Câest le charme naturel, Charlie, la française Ă lâĂ©tat brut, aussi Ă lâaise Ă la campagne quâĂ la ville. Elle nâa pas peur de se salir, chignon grossier sur la tĂȘte et Ă peine maquillĂ©e. Passer des heures dans sa salle de bains devant son miroir, ce nâest quâune perte de temps pour la belle. Elle prĂ©fĂšre le vivre et en profiter. [CARACTĂRIELLE] DĂ©terminĂ©e et fonceuse. MalgrĂ© la douceur quâelle dĂ©gage, il nâen est pas moins que Charlie aborde souvent un caractĂšre tĂȘtu et bornĂ©. Quand elle a une idĂ©e en tĂȘte, impossible de la dĂ©loger. Elle usera de tous ses moyens pour obtenir ce quâelle veut et se battra pour ce quâelle pense juste. Et sans pour autant Ă©craser les autres, elle se dĂ©mĂšnera jusquâĂ obtenir satisfaction. Perfectionniste parfois, peut-ĂȘtre trop, elle peine Ă laisser de la place au hasard, surtout dans le cadre de son travail. A ne pas la sous-estimer non plus, Charlie nâest pas aussi naĂŻve quâelle le laisse paraĂźtre et sa verve peut largement sâenvenimer si lâon vient Ă la rĂ©duire ou la provoquer. Et peste, elle peut le devenir si on lây pousse. [TĂLĂPHONE] Et comme une femme moderne du XXIĂšme siĂšcle, son cellulaire fait partie intĂ©grante de sa vie. Charlie ne sort jamais sans ce dernier et la presque totalitĂ© de sa vie y est enregistrĂ©e. Entre photographies et documents, mails et agenda, contacts et rĂ©seaux sociaux ce petit engin Ă la mĂ©moire Ă©tendue dĂ©tient des trĂ©sors personnels dont elle ne se sĂ©pare jamais. Câest donc sans Ă©tonnement que la belle le trimballĂ© constamment dans son sac, le garde toujours prĂšs dâelle quand ce nâest pas collĂ© Ă son oreille pour organiser ses journĂ©es. Working girl jusquâau bout des doigts, son portable est son plus fidĂšle collĂšgue. [CAFĂINE] Sous nâimporte quelle dĂ©clinaison que ce soit, Charlie raffole du cafĂ©. Toujours un gobelet en mains ou une tasse sous le nez, elle carbure Ă cette boisson, ne se lassant jamais de son arĂŽme brut et corsĂ©. Plaisir plutĂŽt quâexcitant malgrĂ© ses facultĂ©s Ă©nergisantes, elle sâoctroie mĂȘme les douceurs dâune crĂšme glacĂ©e ou dâun dessert gourmand de temps Ă autres. En terrasse, Ă la maison ou au laboratoire, pas de Charlie qui tienne sans sa cafĂ©ine. PSEUDO Pika PRĂNOM GueniĂšvre ĂGE error404 OĂ AS-TU CONNU LE FORUM ? On m'a mis le couteau sous la gorge ou pasUN AVIS, UNE SUGGESTION ? Toujours aussi charmĂ©e par le concept et le design LE MOT DE LA FIN Fourchette[29 NOVEMBRE 1988] Charlie nait dans la maternitĂ© privĂ©e de Sainte ThĂ©rĂšse Ă Paris, comblant le couple Kotov. Enfance sans accroche, la petite Charlie apprendra les valeurs de la vie et la rigueur du travail auprĂšs de ses parents soudĂ©s et amoureux. [5 JUILLET 2006] AprĂšs un cursus scolaire lambda dirigĂ© vers la branche scientifique, elle obtient son BaccalaurĂ©at dans la spĂ©cialitĂ© avec mention dans un LycĂ©e prestigieux de la Capitale. [8 DĂCEMBRE 2015] Neuf longues annĂ©es de thĂšse Ă la Sorbonne lui feront dĂ©crocher son Doctorat spĂ©cialisĂ© dans la physiologie et physiopathologie intĂ©grĂ©es au niveau cellulaire, tissulaire et de lâorganisme. DiplĂŽme obtenu haut la main avec lequel elle postulera auprĂšs des nouveaux Laboratoire Amaranth Pharmaceuticals aux Etats-Unis. [13 AVRIL 2019] Post-doctorat en poche aprĂšs un contrat de trois ans auprĂšs des laboratoires, Charlie se lance enfin dans la vie active et sâengage auprĂšs de la mĂȘme boĂźte qui lui donne sa place de Chercheuse. PassionnĂ©e par son mĂ©tier et fervente dĂ©fenseuse de leur cause, elle mettra toutes ses compĂ©tences au service dâAmaranth Pharmaceuticals. [FIN 2019] Premier coup dur pour la française ; la directrice des laboratoires dans lesquels elle travaille disparaĂźt du jour au lendemain. Un Ă©vĂ©nement qui troublera les rouages de la machine scientifique, quand on apprendra que certaines donnĂ©es importantes se sont envolĂ©es en mĂȘme temps quâElizabeth Abbott. Disparition mystĂ©rieuse qui commencera aussi Ă Ă©branler les certitudes de Charlie. [NOVEMBRE 2020] Les attaques et les saccages anonymes des locaux de New-York dans lesquels elle exerce viendront mettre la puce Ă lâoreille. Difficile, pour Charlie, de croire que ces actes de vandalisme nâont rien Ă voir avec la disparition brutale de la GĂ©nĂ©ticienne un an auparavant. Et si certains scientifiques restent sur place, la jeune chercheuse, elle, prĂ©fĂšre retrouver sa France natale afin de retrouver des repĂšres suite Ă ces rĂ©cents Ă©vĂ©nements dĂ©stabilisants. [AUJOURD'HUI 2021] Elle nâabandonne pas, Charlie, malgrĂ© une vie tranquille et sereine retrouvĂ©e. Et mĂȘme si elle continue son travail de chercheuse dâarrache-pied au sein des Laboratoires implantĂ©s Ă la Capitale, de trop nombreux dĂ©tails continuent dâeffriter sa confiance en les convictions scientifiques des plus hauts placĂ©s. Elle nâest peut-ĂȘtre pas dans la confidence, mais malgrĂ© elle, sa curiositĂ© la pousse Ă mettre la lumiĂšre sur les parts dâombres qui se multiplient de Amaranth Pharmaceuticals. DerniĂšre Ă©dition par Charlie Kotov le Mer 31 Mar - 1437, Ă©ditĂ© 23 fois InvitĂ©InvitĂ© Re Charly Kotov â La vraie science est une ignorance qui se sait Dim 28 Mar - 1734 Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche InvitĂ©InvitĂ© Re Charly Kotov â La vraie science est une ignorance qui se sait Dim 28 Mar - 1755 Bienvenue InvitĂ©InvitĂ© Re Charly Kotov â La vraie science est une ignorance qui se sait Dim 28 Mar - 1805 Bienvenue sur le forum, bon courage pour la rĂ©daction InvitĂ©InvitĂ© InvitĂ©InvitĂ© Re Charly Kotov â La vraie science est une ignorance qui se sait Dim 28 Mar - 1921 Bienvenue ! Super choix de FC ! Bonne redac' de ta fiche IMMORTAL â forever is not enoughpseudo comptes alma, lux, drake, 215 Re Charly Kotov â La vraie science est une ignorance qui se sait Dim 28 Mar - 2051 Une humaine bienvenue par ici InvitĂ©InvitĂ© Re Charly Kotov â La vraie science est une ignorance qui se sait Dim 28 Mar - 2114 Ohhh la voilĂ donc la madame !Rebienvenue par ici PAR CONTRE C'EST QUOI CETTE FICHE TOUTE VIDE OUECH !!! Y'a intĂ©rĂȘt qu'on ait plus que ça et rapidement ! Sinon je mords IMMORTAL â forever is not enoughpseudo valkyrja julia.autres comptes rosalyn blackthorn, caleb faust, valentina grimes, jin hemera la plus douce, 1584 InvitĂ©InvitĂ© Re Charly Kotov â La vraie science est une ignorance qui se sait Lun 29 Mar - 1919 IMMORTAL â forever is not enoughpseudo comptes Eion james bond mais qui boit du jus d'orange Marius le mĂ©chant, le mĂ©chant, oui c'est lui c'est le mĂ©chantcrĂ©dits avatar writerinafoxhole crackship. bretate moodboard summoneryuna gifsmessages 885 Re Charly Kotov â La vraie science est une ignorance qui se sait Lun 29 Mar - 2129 une humaine chez amaranth, je suis trop hypĂ©e hĂąte de continuer Ă lire, rebienvenue joublie pas le mp avec al hehe_________________â”â”â” I was born to run, I was born for this InvitĂ©InvitĂ© IMMORTAL â forever is not enoughpseudo valkyrja julia.autres comptes astra ackerman, caleb faust, valentina grimes, jin dracarys, 1419 Re Charly Kotov â La vraie science est une ignorance qui se sait Ven 2 Avr - 1559 fiche validĂ©e - fĂ©licitations ! - Elle est toute choupette, la Charlie Quel merveilleux petit bout de femme J'ai hĂąte de voir ce que tu vas faire de cette charmante demoiselle en jeu Je viendrai trĂšs certainement t'embĂȘter pour un lien avec Caleb Amuse-toi bien avec ce nouveau personnage Les petites choses Ă faire aprĂšs sa validation Maintenant que votre personnage a Ă©tĂ© validĂ©, il ne vous reste plus que quelques petites choses Ă faire avant de pouvoir vous lancer dans l'aventure en RP Tout d'abord, n'oubliez pas de remplir tous les champs de votre profil sauf ceux ne vous concernant pas, Ă©videmment. Ensuite n'oubliez pas de crĂ©er votre fiche de liens, trĂšs importante pour que nous puissions vous demander de super liens et des RPs Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi crĂ©er un tĂ©lĂ©phone, pratique quand on veut communiquer avec quelqu'un qui ne se trouve pas sur le mĂȘme continent Et, pour les immortels, rendez-vous ici pour proposer vos constellations Et voilĂ , vous n'avez plus qu'Ă vous amuser, bon jeu sur Ad Vitam Aeternam _________________rose with steel thornsI need my golden crown of sorrow, my bloody sword to swing, my empty halls to echo with grand self-mythology, I am a mother, I am a bride, I am types of friends Contenu sponsorisĂ© Re Charly Kotov â La vraie science est une ignorance qui se sait Charly Kotov â La vraie science est une ignorance qui se sait
Leurenseigner que la science est un grimoire Ă mĂ©moriser nâest pas la bonne mĂ©thode. Je travaille actuellement Ă une Ă©dition de LâIgnorance destinĂ©e Ă accompagner les fastidieux manuels scolaires pendant les cours de science dispensĂ©s aux adolescents de 15 Ă 18 ans. Cet ouvrage leur enseignera que la science, câest ce que lâon ignore, plutĂŽt
ï»ż6 Science sans conscience nâest que ruine de lâĂąme » quelle est la signification de cette cĂ©lĂšbre citation de Rabelais ? En quoi la morale doit-elle accompagner le savoir ? InterprĂ©tation. François Rabelais 1494-1553 est un Ă©crivain français humaniste de la Renaissance. Il est notamment lâauteur de Pantagruel et Gargantua. Câest dans Pantagruel que Rabelais emploie son cĂ©lĂšbre aphorisme science sans conscience nâest que ruine de lâĂąme. » Le chapitre 8 de cet ouvrage est une Ă©mouvante lettre de Gargantua Ă son fils Pantagruel, dans laquelle il lâencourage Ă poursuivre et parfaire sa formation humaniste Câest pourquoi, mon fils, je tâengage Ă employer ta jeunesse Ă bien progresser en savoir et en vertu. ⊠Jâentends et je veux que tu apprennes parfaitement les langues. ⊠Quâil nây ait pas dâĂ©tude scientifique que tu ne gardes prĂ©sente en ta mĂ©moire. Des arts libĂ©raux gĂ©omĂ©trie, arithmĂ©tique et musique, je tâen ai donnĂ© le goĂ»t quand tu Ă©tais encore jeune, Ă cinq ou six ans, continue. ⊠De lâastronomie, apprends toutes les rĂšgles. ⊠Du droit civil, je veux que tu saches par cĆur les beaux textes, et que tu me les mettes en parallĂšle avec la philosophie. Et quant Ă la connaissance de la nature, je veux que tu tây donnes avec soin. ⊠Puis relis soigneusement les livres des mĂ©decins grecs, arabes et latins, sans mĂ©priser les Talmudistes et les Cabalistes, et, par de frĂ©quentes dissections, acquiers une connaissance parfaite de lâautre monde quâest lâhomme. Et quelques heures par jour commence Ă lire lâĂcriture sainte. ⊠En somme, que je voie en toi un abĂźme de science car, maintenant que tu deviens homme et te fais grand, il te faudra quitter la tranquillitĂ© et le repos de lâĂ©tude pour apprendre la chevalerie et les armes afin de dĂ©fendre ma maison. ⊠Mais â parce que, selon le sage Salomon, Sagesse nâentre pas en Ăąme malveillante et que Science sans Conscience nâest que ruine de lâĂąme â tu dois servir, aimer et craindre Dieu, et mettre en lui toutes tes pensĂ©es et tout ton espoir ; et par une foi nourrie de charitĂ©, tu dois ĂȘtre uni Ă lui, en sorte que tu nâen sois jamais sĂ©parĂ© par le pĂ©chĂ©. MĂ©fie-toi des abus du monde ; ne prends pas Ă cour les futilitĂ©s, car cette vie est transitoire, mais la parole de Dieu demeure Ă©ternellement. Sois serviable pour tes prochains, et aime-les comme toi-mĂȘme. RĂ©vĂšre tes prĂ©cepteurs. Fuis la compagnie de ceux Ă qui tu ne veux pas ressembler, et ne reçois pas en vain les grĂąces que Dieu tâa donnĂ©es. Et, quand tu tâapercevras que tu as acquis tout le savoir humain, reviens vers moi, afin que je te voie et que je te donne ma bĂ©nĂ©diction avant de mourir. Mon fils, que la paix et la grĂące de Notre Seigneur soient avec toi. Amen. DâUtopie, ce dix-sept mars, Ton pĂšre, Gargantua. Dans cette lettre, Gargantua propose Ă son fils un programme exhaustif et encyclopĂ©dique il lâencourage Ă accumuler une somme de savoirs. Mais il prĂ©cise que cette accumulation de savoirs doit sâaccompagner de vertu » elle doit se faire au service de la sagesse. Il met en garde Pantagruel contre la dĂ©rive qui consisterait Ă profiter de cette connaissance pour soi-mĂȘme, au lieu de la mettre au service de Dieu et dâautrui. Voyons prĂ©cisĂ©ment ce que signifie la cĂ©lĂšbre citation de Rabelais. Rabelais fait donc la distinction entre la science câest la somme des savoirs quâil est possible dâacquĂ©rir et de cumuler, la conscience câest le fait dâutiliser ces savoirs Ă b
Scienceen questions, le samedi de 16h Ă 17h sur France Culture. Dans cette nouvelle Ă©mission dĂ©diĂ©e Ă la science et Ă ses spĂ©cialistes, Ătienne Klein et ses invitĂ©s mettent en lumiĂšre les savoirs des scientifiques, les questions quâils se posent et les moyens mis en Ćuvre pour trouver des rĂ©ponses. Accueil.
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Lascience est une pratique de rĂ©vision, et Firestein a affirmĂ© que câest une victoire de rĂ©viser. Il suggĂšre une rĂ©vision majeure de la façon dont nous communiquons la science. Il croit que communiquer notre quĂȘte de lâignorance aux Ă©tudiants et au public est le meilleur moyen de stimuler lâimagination scientifique. Ă©tape dans le processus est
Biographie - Confucius Philosophe chinois. Naissance -551 - DĂ©cĂšs -479PĂ©riodeVe siĂšcle av. siĂšcle av. de naissance Chine La vraie connaissance est de connaĂźtre l'Ă©tendue de son ignorance. Traduction Anglais, Allemand Voir aussi... Citations sur l'ignorance Citations sur la connaissance Confucius a dit aussi... Une citation est une phrase sortie de son contexte. Pour mieux la lire et la comprendre, il convient donc de la restituer dans l'Ćuvre et la pensĂ©e de l'auteur ainsi que dans son contexte historique, gĂ©ographique ou philosophique. Une citation exprime l'opinion de son auteur et ne saurait engager le site Attribution de l'image titre, auteur, licence et source du fichier original sur WikipĂ©dia. Modifications des modifications ont Ă©tĂ© apportĂ©es Ă cette image Ă partir de l'image originale recadrage, redimensionnement, changement de nom et de couleur. Abonnez-vous Ă la Citation du Jour par email Pour recevoir une citation tous les jours envoyĂ©e par email, entrez votre adresse Email et cliquez sur envoyer. C'est gratuit, sans spam et vous pouvez vous dĂ©sinscrire Ă tout moment.
Citationsfrançaises explication la vraie science est une ignorance qui se sait. : La nature apprend Ă l'homme Ă nager lorsqu'elle fait couler son bateau. Cherchez ici une citation ou un auteur Proverbes ; Dictons; Auteurs; ThĂšmes; ThĂšmes voir tous; Toux; Plus; Tout; Vers; Homme; Hommes; ĂȘtre; Voix; Sens; Amour; Jour; Jours; Amis; Gens; Comme; Auteurs voir
âQuâest-ce que câest que ça la philosophieâ question dĂ©finitionnelle posĂ©e par Martin Heidegger invitant donc Ă la premiĂšre recherche eidĂ©tique eidos idĂ©e, essence de lâannĂ©e Ătymologie philoâsophie [philein-sophia] lâamour de la sagesse La sagesse câest soit la connaissance savant, câest la connaissance thĂ©orique ou les savoir-faire, la connaissance technique ; soit le savoir-vivre, la prudence, la sĂ©rĂ©nitĂ©, lâaspect pratique et Ă©thique le sage. Lâamour câest un sentiment, affectif, non choisi, dimension passionnĂ©e qui corrompt le jugement et ne semble pas compatible avec la sagesse. Sagesse et passion semble sâopposer. Donc lâamour signifie sans doute plutĂŽt amitiĂ© » le philosophe serait donc lâami de la sagesse, celui qui dĂ©sire la sagesse. Or un dĂ©sir prĂ©suppose un manque on ne dĂ©sire pas ce quâon a ou est dĂ©jĂ . Donc si le philosophe dĂ©sire la sagesse, câest quâil ne la possĂšde pas dĂ©jĂ . Un savant ne peut pas ĂȘtre philosophe ; un ignorant pur et dur » non plus car non seulement il ne sait pas, mais il ne sait pas quâil ne sait pas, donc il croit quâil sait, et nâa pas de dĂ©sir de savoir. Le philosophe est entre le savant et lâignorant Il tient aussi le milieu entre la sagesse et lâignorance car aucun dieu ne philosophe ni ne dĂ©sire devenir sage, puisque la sagesse est le propre de la nature divine ; et, en gĂ©nĂ©ral, quiconque est sage ne philosophe pas. Il en est de mĂȘme des ignorants, aucun dâeux ne philosophe ni ne dĂ©sire devenir sage ; car lâignorance a prĂ©cisĂ©ment le fĂącheux effet de persuader Ă ceux qui ne sont ni beaux, ni bons, ni sages, quâils possĂšdent ces qualitĂ©s or nul ne dĂ©sire les choses dont il ne se croit point dĂ©pourvu. â Mais, Diotime, qui sont donc ceux qui philosophent, si ce ne sont ni les sages ni les ignorants ? â Il est Ă©vident, mĂȘme pour un enfant, dit-elle, que ce sont ceux qui tiennent le milieu entre les ignorants et les sages, et lâAmour est de ce nombre. La sagesse est une des plus belles choses du monde ; or lâAmour aime ce qui est beau ; en sorte quâil faut conclure que lâAmour est amant de la sagesse, câest-Ă -dire philosophe, et, comme tel, il tient le milieu entre le sage et lâignorant. Câest Ă sa naissance quâil le doit car il est le fils dâun pĂšre sage et riche et dâune mĂšre qui nâest ni riche ni sage. Telle est, mon cher Socrate, la nature de ce dĂ©mon. » Le Banquet, Platon discours de Diotime rapportĂ© par Socrate Le philosophe est donc entre les deux, comme le souligne PLATON dans Le banquet, dialogue sur Eros, lâamour. DâoĂč le cĂ©lĂšbre Je sais quâune seule chose, câest que je ne sais rien » de SOCRATE - 469/-399, condamnĂ© Ă mort par la citĂ© dâ AthĂšnes pour impiĂ©tĂ© et corruption de la jeunesse il a bu de la cigĂŒe, considĂ©rĂ© comme le pĂšre de la philosophie occidentale Socrate Platon Mais il ne suffit pas dâĂȘtre conscient dâun manque pour avoir envie de le combler, il faut que ce manque soit vĂ©cu comme un vide et que lâon se reprĂ©sente ce vide disparu dans le futur comme un Ă©tat plus satisfaisant que lâĂ©tat prĂ©sent de vide. Ce qui signifie quâen plus de la conscience de son ignorance, le philosophe a le souci de la connaissance et de la vĂ©ritĂ©. Tout homme a ce souci, nous nâaimons pas naturellement le faux et lâillusion, mais nous avons aussi dâautres soucis le souci de survivre le souci de la vĂ©ritĂ© peut alors apparaĂźtre comme le souci de nantis, un luxe â dâailleurs dans lâantiquitĂ©, si certains pouvaient sâadonner Ă la politique, Ă la philosophie,⊠câest parce que dâautres les esclaves sâoccuper des nĂ©cessitĂ©s quotidiennes; le souci de rĂ©ussir socialement, le souci dâĂȘtre heureux et parfois lâillusion est plus confortable que la connaissance de la vĂ©ritĂ©; voir ici le conte du Bon Bramin de Voltaire; Donc le philosophe placerait le souci de la vĂ©ritĂ© et de la connaissance au dessus de tous les autres. Transition ce nâest pas parce quâon sait quâon ne sait pas que pour autant on a envie de savoir. Donc le philosophe aurait en plus de la conscience de son ignorance le seul souci de la vĂ©ritĂ© et une prĂ©disposition Ă la chercher qui pourrait ĂȘtre la capacitĂ© Ă sâĂ©tonner ou une sorte de savoir confus que les choses ne sont pas nĂ©cessairement ce quâelles semblent ĂȘtre, quâil nây a rien dâĂ©vident. Il est vrai que nous avons dâautres soucis que celui de la vĂ©ritĂ©, ce qui expliquerait que nous ne sommes pas tous philosophes. Mais nous avons semble-t-il toutes les qualitĂ©s pour le devenir, nous aussi nous nous Ă©tonnons, nous nous mĂ©fions, nous nous interrogeons, nous sommes douĂ©s de raison, ce qui fait quâon sâoppose fatalement en plus de la question du comment, la question du pourquoi et celle du pour quoi ? Mais ce qui fait quâon ne veut pas le devenir et par lĂ exploiter ces facultĂ©s, câest quâon croit lâĂȘtre dĂ©jĂ ou en faire dĂ©jĂ usage puisquâon pense. Alors serait-il possible que quand on pense on ne pense pas ? Peut-on ne pas penser? 1. âPeut-onâ signifie dâabord avoir la possibilitĂ©, la capacitĂ© de.. â si par penser, on entend â avoir une activitĂ© mentale conscienteâ, on ne peut pas ne pas penser. Nous pensons dĂšs que nous sommes Ă©veillĂ© mĂ©moire, anticipation, sensation, perceptions, ĂȘtre lĂ âŠ. â mais si par penser, on entend â rĂ©-flĂ©chirâ, âjugerâ. Comme juger, câest porter un jugement, mettre en relation des choses, des idĂ©es dans une assertion, cela prĂ©suppose des connaissances Ă©tablies, vĂ©rifiĂ©es, des concepts et un raisonnement pour pouvoir ensuite rendre son jugement. Or bien souvent, on rend un jugement sans avoir jugĂ©, on est alors dans le âprĂ©-jugĂ©â, dans une âpremiĂšre flexion de lâespritâ, non dans une ârĂ©-flexionâ, câest-Ă -dire un retour rĂ©flexif sur ce quâon pense spontanĂ©ment, sans avoir justement rĂ©flĂ©chi, jugĂ©. Du coup, on croit penser et ĂȘtre dans la pensĂ©e, alors que nous ne sommes que dans lâopinion, la âDOXAâ en grec. Et dans ce cas, lâĂ©ducation, lâenseignement philosophique va consister non pas Ă transmettre un savoir et Ă conduire dans ce savoir, mais Ă âconduire hors de soiâ ex-ducere et de lâopinion pour entrer dans la pensĂ©e et se rapprocher de soi penser par soi-mĂȘme. Câest la situation dans lâopinion quâillustre lâallĂ©gorie de la caverne de Platon au livre VII de la RĂ©publique texte p74. Dans cette allĂ©gorie, chaque Ă©lĂ©ment est un symbole âą les chaines qui maintiennent le corps au sol, ce sont celles de notre propre corps qui peut nous tenir prisonnier de ses sensations et de la connaissance sensible via les sens; si on croit que voir, câest savoir. Si on nâinterroge pas ce que nous dit le corps, on en reste Ă une connaissance par les sens partielle, relative et parfois illusoire. Les sens nous disent comment les choses nous apparaissent non ce quâelles sont. Si je me fie au sens, câest le soleil qui tourne autour de la terre et la pleine lune est une sphĂšre de 1 m de diamĂštre, le bĂąton se brise en entrant dans lâeau, les ombres sur le fonds de la caverne nâen sont pas, si je nâai jamais rien vu dâautre.âą les chaines qui font quâon ne peut regarder ailleurs ni autrement, ce sont aussi celles de notre Ă©tat dâenfant condamnĂ©s Ă recevoir des autres nos connaissances, valeurs,âŠ, de nos habitudes et de la vie collective. En sociĂ©tĂ©, nous sommes enchaĂźnĂ©s les uns aux autres. Cela permet lâapparition dâune opinion commune, Ă laquelle on va adhĂ©rer par confort, par souci dâintĂ©gration, par conformisme, mais aussi par paresse, par intĂ©rĂȘt, par dĂ©sir. Tout ceci nâa pas Ă©tĂ© jugĂ©, nâest que du prĂ©-jugĂ©, un ensemble dâidĂ©es reçues avant mĂȘme dâĂȘtre examinĂ©es donc sans examen ni jugement. âą les chaines peuvent aussi ĂȘtre celles dâun conditionnement que reprĂ©sente dans lâallĂ©gorie le feu. Ce feu qui est Ă lâorigine de lâombre et de lâerreur pour les prisonniers, câest un feu allumĂ© et entretenu par des hommes. Ces hommes manipulent ceux qui sont dans la caverne en leur donnant Ă voir ce quâils ont dĂ©cidĂ© de leur faire voir le muret empĂȘche de voir des ombres dâhommes que sont les porteurs, les prisonniers ne peuvent voir que des ombres dâobjets et que des ombres dâombres dâhommes que seraient des statuettes dâhommes par exemple on ne se porte pas les uns les autres sur les Ă©paules dans lâallĂ©gorie !. Dans le cas dâune statuette dâhomme, la situation des prisonniers est mĂȘme plus grave que ce quâon pouvait penser car les prisonniers sont Ă©loignĂ©s de deux degrĂ©s de la rĂ©alitĂ© et vĂ©ritĂ© en prenant lâombre avec la rĂ©alitĂ©, ils confondent une ombre dâombre la statuette Ă©tant dĂ©jĂ un double, une copie ! avec la rĂ©alitĂ©. [âą les chaines sont aussi celles dâune vie collective dominĂ©e par les valeurs techniques et le paraĂźtre. Dans lâallĂ©gorie, les prisonniers nâont pas le souci du vrai, ils ne se battent que pour les honneurs, câest Ă celui qui sera le plus habile, le plus rapide Ă reconnaĂźtre les ombres, non Ă celui qui sera le plus sage, le plus savant.] Toutes ces chaĂźnes expliquent leur ignorance ignorĂ©e, que les prisonniers croient savoir et ne savent pas, quâils ne sont que dans la doxa, lâopinion commune. Ils croient penser alors quâils ne sont que lâopinion. Ils ne sâinterrogent pas, ne doutent pas, ce qui explique que seuls ils ne peuvent sortir de la caverne et de son obscuritĂ© qui symbolise le manque de clartĂ© et de distinction de ce quâils appellent leur pensĂ©e. DâoĂč aussi la difficultĂ© de les en sortir pour dâaffronter la lumiĂšre pour remonter jusquâau principe, le soleil, par accĂ©der Ă la claire et distincte connaissance. DâoĂč lâidĂ©e que le prisonnier doit faire seul le chemin comprendre le mĂ©canisme de lâombre, voir la statuette, puis la rĂ©alitĂ© elle-mĂȘme un homme. Le philosophe qui est venu le libĂ©rer se contente de lâextraire par la contrainte et dans la souffrance de la caverne par ses questions, ses doutes, il fait prendre conscience que nous ne savons pas, que nous sommes dans lâopinion Mais le rapport entre la statuette et lâhomme rĂ©el copie/modĂšle symbolise le rapport entre le monde sensible notre monde et le monde intelligible le vrai monde, le monde des idĂ©es qui est Ă©ternel et que Dieu aurait pris pour modĂšle pour crĂ©er le monde. Si on veut bien penser ce monde, il faut retrouver par la pensĂ©e ce monde-modĂšle, remonter par la pensĂ©e Ă lâidĂ©e qui est la cause des apparences dans le monde sensible. Il faut passer dâune connaissance sensible Ă une connaissance discursive et dialectique. Câest ce quâexplique lâanalogie de la ligne au livre VI de La rĂ©publique de Platon. Le monde sensible Le monde intelligible Ombres et images des objets sensibles Objets fabriquĂ©s et sensibles RĂ©alitĂ©s elles-mĂȘmes ou objets hypothĂ©tiques mathĂ©matiques, originaux des choses Contemplation du soleil ou idĂ©es, principes non hypothĂ©tiques imagination/illusion Conviction/croyance/opinion PensĂ©e/science hypothĂ©tique si⊠alorsâŠCONNAISSANCE RATIONNELLE DISCURSIVE discours= parcours=raisonnement AccĂšs aux idĂ©es elles-mĂȘmes par lâintellect science dialectiqueCONNAISSANCE RATIONNELLE INTUITIVE connaissance sensible Connaissance rationnelle [ComplĂ©ment dâinformation la connaissance dialectique peut ĂȘtre â ascendante, anagogique lâanagogie, câest la montĂ©e vers les IdĂ©es, on passe de lâopinion Ă la pensĂ©e, au savoir, de la philodoxie amour de la doxa Ă la philosophie. Les philodoxes sont ceux qui promĂšnent leurs regards sur la multitude des choses belles mais nâaperçoivent pas les IdĂ©es et ne peuvent suivre celui qui les voudrait conduire Ă cette contemplation, qui voient la multitude des choses justes sans voir la justice mĂȘme, et ainsi du reste, ceux lĂ opinent sur tout mais ne connaissent rien de ce sur quoi il opinent ». Lâopinion est donc irrĂ©flĂ©chie, incertaine, elle se fie aux apparences et elle y adhĂšre sans examen critique. Lâopinion peut se trouver vrai mais câest par hasard, elle ne voit jamais les raisons qui la font vrai. â contemplante la NoĂ©sis. Câest le sommet de la dialectique ascendante, oĂč lâĂąme contemple in- tuitivement les IdĂ©es. Cela signifie Ă©videmment que lâesprit perçoit immĂ©diatement lâessentiel câest lâintuition intellectuelle. â descendante la DiairĂ©sis Câest le mouvement par lequel la pensĂ©e partant des IdĂ©es revient jusquâau monde sensible pour le dominer en y introduisant la rationalitĂ©, lâintelligible qui Ă Ă©tĂ© lĂ -haut vu. Elle organise alors, en rĂ©fĂ©rence, Ă lâIdĂ©e de bien quâelle a vu lĂ -haut, la conduite de chaque individu et de la CitĂ©. Sans adhĂ©rer Ă la thĂ©orie des IdĂ©es de Platon, Ă son IdĂ©alisme, on doit admettre que cette allĂ©gorie explique bien la diffĂ©rence entre opinion et pensĂ©e, ignorance et savoir. Ceci dit, on peut penser que lâon peut aussi sortir seul de lâopinion texte dâAlain, penser câest dire non » Ă soi-mĂȘme en examinant ce quâon nous dit, ce que lâon croit et voit OU quâil peut y avoir dâautres guides que le philosophe, comme lâartiste, la religieux ou le scientifiques. Il convient donc dâanalyser ce qui les diffĂ©rencie Art Religion Science de la nature Ce quâon recherche ici comme dans la philosophie Une rĂ©ponse au sentiment dâĂȘtre Ă©tranger Ă soi dĂ©sir dâĂȘtre soi, aux autres dĂ©sir de communier, Ă la nature dĂ©sir de comprendre Une rĂ©ponse au sentiment dâĂȘtre Ă©tranger Ă soi, aux autres, Ă la sociĂ©tĂ© dĂ©sir dâun monde commun et plus juste et Ă la nature dĂ©sir de comprendre et maĂźtriser Une rĂ©ponse au sentiment dâĂȘtre Ă©tranger Ă la nature dĂ©sir de comprendre et maĂźtriser, comme maĂźtres et possesseurs de la nature », Descartes Points communs avec la philosophie comme prise de conscience et sortie de lâopinion Lâartiste est un oculiste » Proust; pouvoir de rĂ©vĂ©lation de ce qui se dĂ©robe sous la proximitĂ© de la possession » Merleau-Ponty; lâartiste lĂšve le voile Bergson Les religions proposent une reprĂ©sentation en rupture avec notre rapport immĂ©diat au monde par ex. condamnation ou dĂ©valuation du monde terrestre et de ses valeurs Lâattitude scientifique prĂ©suppose une vĂ©ritable catharsis intellectuelle et affective » Bachelard; en science, les convictions nâont pas droit de citĂ©, voilĂ ce quâon dit Ă juste titre » Nietzsche CaractĂ©ristiques Moyen une Ćuvre matĂ©rielle limites des mots, lâidĂ©e y apparaĂźt de maniĂšre sensibleBut la beautĂ©, Ă©motion esthĂ©tique On touche lâesprit via les sens. Moyen un dogme rĂ©vĂ©lĂ© ou immĂ©morial extĂ©rieur Ă nous; la foi; le cĆur a ses raisons que la raison ne connaĂźt point » Pascal les vĂ©ritĂ©s de la foi sont au-delĂ des pouvoirs bien limitĂ©s de la raison But rĂ©pondre aux questions et angoisses, donner du sens, promettre un salut, organiser la vie en communautĂ© Moyen la mĂ©thode expĂ©rimentale combinant expĂ©rience observation, expĂ©rimentation et vĂ©rification et raisonnement hypothĂšses, dĂ©ductionsâŠBut ramener la nature Ă des lois permettant explication, prĂ©diction et action ; rationaliser notre reprĂ©sentation du monde et rendre le monde disponible »; parvenir Ă la vĂ©ritĂ© et Ă la connaissance Limites Ćuvre parfois difficile Ă comprendre; difficile de dire ce quâon a ressenti, de le verbaliser; lâĆuvre ne parle »pas Ă tous, ne dit » pas Ă chacun, la mĂȘme chose; sa comprĂ©hension est relative. MultiplicitĂ© des religions, rĂ©vĂ©lation lumiĂšre divine extĂ©rieure, dogmatisme, irrationalitĂ© de la foi, de ses objets et parfois des pratiques quâelle implique; obscurantisme foi opposĂ©e Ă la raison et la science, jeux de pouvoirs des institutions religieuses⊠â les sciences ne rĂ©pondent pas aux questions du pourquoi et du pour quoi , mais seulement Ă celle du comment loi des 3 Ă©tats dâAuguste Comteâ les sciences entraĂźnent une mathĂ©matisation » , un arraisonnement » de la nature et des ĂȘtres, rĂ©duits Ă du mesurable, du quantifiable, Ă des faits » â lâexpĂ©rience est toujours singuliĂšre, temporelle, contingente mĂȘme si la science sâefforce de montrer quâil y a un ordre nĂ©cessaire et ne sâarrĂȘte pas aux rĂ©sultats, cherchant les causes Philosophie la philosophie est une activitĂ© qui par des discours et des raisonnements nous procure la vie heureuse » Epicure Moyen un discours des mots, signes de conceptsBut la vĂ©ritĂ©; comprĂ©hension par la raison; on sâadresse directement Ă la raison universalitĂ© et rationalitĂ© Moyen la lumiĂšre naturelle de la raison un discours = un parcours, un raisonnement que tout homme peut Ă©laborer ou suivreBut parvenir Ă des rĂ©ponses rationnelles universelles; penser par soi-mĂȘme libertĂ© Moyen la dĂ©monstration Ă partir de principes a priori ou a posteriori, clairs et distinct, donc la conclusion est nĂ©cessaire, universelle et Ă©ternelleBut parvenir Ă rĂ©pondre rationnellement et de maniĂšre cohĂ©rente Ă toutes les questions pour trouver la vĂ©ritĂ© et du sens On peut donc emprunter diffĂ©rentes voies bien diffĂ©rentes! pour rĂ©flĂ©chir et il semble que lâon puisse bouder aussi bien les musĂ©es, les Ă©glises que les discours scientifiques ou philosohiques et quâil y ait mĂȘme des arguments pour justifier la possibiltĂ© de ne pas emprunter la voie de la philosophie Ce choix entre rĂ©flĂ©chir / ne pas rĂ©flĂ©chir, ne pas penser est mis en scĂšne dans le film Matrix , ici Alors a-t-on vraiment ce choix, le droit de se contenter dâĂȘtre dans lâopinion? Peut-on ne pas philosopher? premiĂšre approche de la mĂ©thode de dissertation I. oui, câest possible car on ne sait pas que lâon est dans la caverne, dans lâopinion, pas de manque mĂȘme si on le sait pas nĂ©cessairement le souci du vrai, dâautres soucis on peut emprunter les autres voies art, religion, science⊠pour penser, se questionner et rĂ©pondre Ă nos questions on peut penser que philosopher, câest un exercice stĂ©rile certes on se libĂšre de lâopinion, on remet en question mais cela nâaboutit Ă rien et en plus on perd son temps, dans le sens oĂč cela dĂ©tourne dâoccupation bien plus sĂ©rieuse. Câest lâargument de CalliclĂšs personnage imaginaire dans le Gorgias de Platon Il est beau dâĂ©tudier la philosophie dans la mesure oĂč elle sert Ă lâinstruction et il nây a pas de honte pour un jeune garçon Ă philosopher ; mais, lorsquâon continue Ă philosopher dans un Ăąge avancĂ©, la chose devient ridicule, Socrate, et, pour ma part, jâĂ©prouve Ă lâĂ©gard de ceux qui cultivent la philosophie un sentiment trĂšs voisin de celui que mâinsÂpirent les gens qui balbutient et font les enfants. Quand je vois un petit enfant, Ă qui cela convient encore, balÂbutier et jouer, cela mâamuse et me paraĂźt charmant, digne dâun homme libre et sĂ©ant Ă cet Ăąge, tandis que, si jâentends un bambin causer avec nettetĂ©, cela me paraĂźt choquant, me blesse lâoreille et jây vois quelque chose de servile. Mais si câest un homme fait quâon entend ainsi balbutier et quâon voit jouer, cela semble ridicule, indigne dâun homme, et mĂ©rite le juste le mĂȘme sentiment que jâĂ©prouve Ă lâĂ©gard de ceux qui sâadonnent Ă la philosophie. Jâaime la philoÂsophie chez un adolescent, cela me paraĂźt sĂ©ant et dĂ©note Ă mes yeux un homme libre. Celui qui la nĂ©glige me paraĂźt au contraire avoir une Ăąme basse, qui ne se croira jamais capable dâune action belle et gĂ©nĂ©reuse. Mais quand je vois un homme dĂ©jĂ vieux qui philosophe encore et ne renonce pas Ă cette Ă©tude, je tiens, Socrate, quâil mĂ©rite le fouet. Comme je le disais tout Ă lâheure, un tel homme, si parfaitement douĂ© quâil soit, se condamne Ă nâĂȘtre plus un homme, en fuyant le cĆur de la citĂ© et les assemblĂ©es oĂč, comme dit le poĂšte , les hommes se distinguent, et passant toute sa vie dans la retraite Ă chuchoter dans un coin avec trois ou quatre jeunes garçons, sans que jamais il sorte de sa bouche aucun discours libre, grand et gĂ©nĂ©Âreux. » [âŠ]En ce moment mĂȘme, si lâon tâarrĂȘtait, toi ou tout autre de tes pareils, et si lâon te traĂźnait en prison, en tâaccusant dâun crime que tu nâaurais pas commis, tu sais bien que tu serais fort embarrassĂ© de ta personne, que tu perdrais la tĂȘte et resterais bouche bĂ©e sans savoir que dire, et que, lorsque tu serais montĂ© au tribunal, quelque vil et mĂ©prisable que fĂ»t ton accusateur, tu serais mis Ă mort, sâil lui plaisait de rĂ©clamer cette peine. Or quây a t il de sage, Socrate, dans un art qui prenant un homme bien douĂ© le rend pire », impuissant Ă se dĂ©fendre et Ă sauver des plus grands dangers, soit lui-mĂȘme, soit tout autre, qui lâexpose Ă ĂȘtre dĂ©pouillĂ© de tous ses biens par ses ennemis et Ă vivre absolument sans honneur dans sa patrie ? Un tel homme, si lâon peut user de cette expression un peu rude, on a le droit de le souffleter impu moi donc, mon bon ami, renonce Ă tes arguties, cultive la belle science des affaires, exerce toi Ă ce qui te donnera la rĂ©putation dâun habile homme ; laisse Ă dâautres ces gentillesses », de quelque nom, radotages ou niaiseries, quâil faille les appeler, qui te rĂ©duiront Ă habiter une maison vide. Prends pour modĂšle non pas des gens qui ergotent sur ces bagatelles, mais ceux qui ont du bien, de la rĂ©putation et mille autres avantages. » Gorgias, Platon Le cas de Socrate semble confirmer cela condamnĂ© Ă mort en 399 pour impiĂ©tĂ© et corruption de la jeunesse. câest un exercice sans consĂ©quence, mĂȘme si les philosophes vantent les suites de la vĂ©ritĂ© » comme Epicure qui prĂ©tend que la philosophie rend heureux, la dĂ©sillusion, la luciditĂ© peut ĂȘtre douloureuse, notre bonheur ne dĂ©pend pas que de nous, et il y a dâautres moyens plus sĂ»rs de lâamĂ©liorer les applications techniques de la science santĂ©, exploitation de la nature, allĂ©gement du travail, tĂ©lĂ©communications,⊠ou le divertissement par lâart ou la consolation par la religion. La philosophie dĂ©tourne de lâaction, paralyse dâoĂč lâidĂ©e de Descartes dâune morale provisoire pour rĂ©pondre Ă lâurgence de lâaction, en attendant une morale appuyĂ©e sur des fondements rationnels, clairs et distincts Ă dĂ©couvrir. II. mais on nâ en a pas le droit, car 1. la pilule bleue nâexiste pas on ne peut pas faire comme si on ne savait pas, 2. on ne peut pas vouloir le mal en sachant que câest mal or selon Hannah Arendt ne pas penser entraĂźne une âextraordinaire superficialitĂ©â qui peut conduire Ă faire le mal cas Eichmann 3. avoir le choix prĂ©suppose la libertĂ©, or il peut apparaĂźtre que nous nâayons pas la libertĂ© de renoncer Ă notre humanitĂ© qui pour les philosophes consistent dans la pensĂ©e Pascal âroseau pensantâ, Descartesâla puissance de bien juger est la seule chose qui nous rend hommee et nous distingue de la natureâ, ⊠4. diffĂ©rence entre utilitaire et utile; agrĂ©able et bon. On peut ici faire rĂ©fĂ©rence Ă la dĂ©finition de lâUtile propre de Spinoza dans LâĂ©thique 4, PROPOSITION XX Plus chacun sâefforce et plus il est capable de chercher ce qui lui est utile, câest-Ă -dire de conserver son ĂȘtre, plus il a de vertu ; au contraire, en tant quâil nĂ©glige de conserver ce qui lui est utile, câest-Ă -dire son ĂȘtre, il marque son impuissance. » Donc ce qui est utile, câest ce qui est en accord avec notre nature. Jâaurais voulu premiĂšrement y expliquer ce que câest que la philosophie, en commençant par les choses les plus vulgaires, comme sont que ce mot de philosophie signifie lâĂ©tude de la sagesse, et que par la sagesse on nâentend pas seulement la prudence dans les affaires, mais une parfaite connaissance de toutes les choses que lâhomme peut savoir tant pour la conduite de sa vie que pour la conservation de sa santĂ© et lâinvention de tous les arts ; et quâafin que cette connaissance soit telle, il est nĂ©cessaire quâelle soit dĂ©duite des premiĂšres causes, en sorte que pour Ă©tudier Ă lâacquĂ©rir, ce qui se nomme proprement philosopher, il faut commencer par la recherche de ces premiĂšres causes, câest-Ă -dire des principes; et que ces principes doivent avoir deux conditions lâune, quâils soient si clairs et si Ă©vidents que lâesprit humain ne puisse douter de leur vĂ©ritĂ©, lorsquâil sâapplique avec attention Ă les considĂ©rer; lâautre, que ce soit dâeux que dĂ©pende la connaissance des autres choses, en sorte quâils puissent ĂȘtre connus sans elles, mais non pas rĂ©ciproquement elles sans eux; et quâaprĂšs cela il faut tĂącher de dĂ©duire tellement de ces principes la connaissance des choses qui en dĂ©pendent, quâil nây ait rien dans la suite des dĂ©ductions quâon en fait qui ne soit trĂšs manifeste. ⊠Jâaurais ensuite fait considĂ©rer lâutilitĂ© de cette philosophie, et montrĂ© que, puisquâelle sâĂ©tend Ă tout ce que lâesprit humain peut savoir, on doit croire que câest elle seule qui nous distingue des plus sauvages et barbares, et que chaque nation est dâautant plus civilisĂ©e et polie que les hommes y philosophent mieux; et ainsi que câest le plus grand bien qui puisse ĂȘtre dans un Ătat que dâavoir de vrais philosophes. Et outre cela que, pour chaque homme en particulier, il nâest pas seulement utile de vivre avec ceux qui sâappliquent Ă cette Ă©tude, mais quâil est incomparablement meilleur de sây appliquer soi-mĂȘme; comme sans doute il vaut beaucoup mieux se servir de ses propres yeux pour se conduire, et jouir par mĂȘme moyen de la beautĂ© des couleurs et de la lumiĂšre, que non pas de les avoir fermĂ©s et suivre la conduite dâun autre; mais ce dernier est encore meilleur que les tenir fermĂ©s et nâavoir que soi pour se conduire. Or, câest proprement les veux fermĂ©s sans tĂącher jamais de les ouvrir, que de vivre sans philosopher; et le plaisir de voir toutes les choses que notre vue dĂ©couvre nâest point comparable Ă la satisfaction que donne la connaissance celles quâon trouve par la philosophie; et, enfin, cette Ă©tude est plus nĂ©cessaire pour rĂ©gler nos mĆurs et nous conduire en cette vie, que nâest lâusage de nos yeux pour guider nos pas. Les bĂȘtes brutes, qui nâont que leur corps Ă conserver, sâoccupent continuellement Ă chercher de quoi le nourrir; mais les hommes, dont la principale partie est lâesprit, devraient employer leurs principaux soins Ă la recherche de la sagesse, qui en est la vraie nourriture.. » Principes de la philosophie, Descartes, 1644 Nous nous dĂ©finissons humainement par ce superflu qui, selon la formule connue, est plus nĂ©cessaire que le nĂ©cessaire, et qui nâest autre chose que lâesprit. Non que lâon ne puisse vivre sans penser, mais par dĂ©finition mĂȘme, une telle vie est, humainement parlant, dĂ©nuĂ©e de sens. Car câest lâesprit qui, chez lâhomme, donne un sens Ă la vie. La vie nâa de sens que pour lâhomme spirituel qui est en chacun de nous, mais souvent en sommeil. Et la dignitĂ© de lâhomme consiste en cela seul quâil peut concevoir quâune certaine dignitĂ© est de son essence. Par quoi lâhomme est tout autre chose quâun animal il est un animal conscient de transcender lâanimalitĂ©; il est un animal mĂ©taphysique». Initiation Ă la philosophie, Marcel Deschoux
LaVrai Science Est Une Ignorance Qui Se Sait Page 8 sur 50 - Environ 500 essais Commentaire littĂ©raire : Article « Philosophe », Dumarsais, EncyclopĂ©die. 3518 mots | 15 pages caractĂ©ristique de lâargumentation, met en avant le mot « connaissance » situĂ© Ă la fin. Le philosophe sait, il est instruit. Il possĂšde un savoir. Mais il ne lâutilise pas de façon
CE plaidoyer ardent, nourri dâune profonde inquiĂ©tude, nous trouble, nous Ă©meut, parce quâil vient dâun esprit pur, mais comment ne nous surprendrait-il pas ? 1 Lâauteur va jusquâĂ parler de haine », dâ horreur » de la science, non pas chez quelques illuminĂ©s, mais dans les opinions publiques, au sein mĂȘme des pouvoirs des nations les plus avancĂ©es. Quoi ! En danger de mort, la science ? Quand elle montre une santĂ© presque insolente ? Depuis vingt ans, dans lâenseignement, les carriĂšres, les salaires, les rĂ©putations, nous assistons Ă son ascension et au dĂ©dain de tout ce qui, plus ou moins, ne peut se dire scientifique ». Au point que tout le reste, et la culture mĂȘme, ne serait plus que divertissement » 2. Il faut bien quâil y ait, quelque part, un malentendu. Avant de mettre le doigt dessus, il convient de suivre le fil de la pensĂ©e dâEvry Schatzman et son itinĂ©raire personnel. Il a jugĂ© nĂ©cessaire dâouvrir son ouvrage par une brĂšve autobiographie qui seule peut Ă©clairer sa dĂ©marche, jusque dans des errements qui rendent plus crĂ©dible la vĂ©ritĂ© telle quâelle lui est enfin apparue. LâavĂšnement de Hitler le portera, avec toute sa famille, Ă ce qui se dĂ©nomme communisme. Il lui faudra du temps pour en revenir. Jâai dĂ» reconnaĂźtre lâimposture dâune thĂ©orie sociale qui se prĂ©sente comme la vĂ©ritĂ© scientifique. » Il attendra 1956 pour ĂȘtre entiĂšrement dessillĂ©, et se retrouver nu ». Il y eut bien plus, et qui montre assez la qualitĂ© rare, peut-ĂȘtre unique, dâune conscience. Pour sa simple participation politique Ă ce quâil croyait ĂȘtre le communisme, il se sent toujours coupable de ces millions de morts, plus nombreux que ceux que ferait Hitler ; lequel, il est vrai, disposa de moins de temps. Il faut aussi citer cet aveu si mĂ©ritoire chez un rationaliste sans faille Chose Ă©trange, ma sensibilitĂ© mâa souvent permis de voir juste, alors que ma raison me trompait. » Câest que dâune objectivitĂ© » absolue, Ă laquelle il croit, on a pu â on des hommes de science â tirer des conclusions fausses, absurdes, dangereuses. » Enfin, ceci Ce nâest pas la science en tant que telle qui donne la paix, la justice, lâamour ; et cependant je ne parviens pas Ă imaginer une sociĂ©tĂ© qui choisirait de sâen dĂ©barrasser. » Mais justement, ce nâest pas la science en tant que telle qui est en cause. Pour aborder lâessentiel, osera-t-on Ă©voquer cette vieille maxime Science sans conscience nâest que ruine de lâĂąme » ? Aujourdâhui, oĂč lâĂąme nâa plus cours, ou guĂšre, il conviendrait de dire Science sans conscience morale est la mort de lâhomme. » Deux sortes de mort, pas mĂȘme au choix lâanĂ©antissement de lâespĂšce entiĂšre, et de la Terre par-dessus le marchĂ© ; ou la destruction du vieil homo sapiens par la manipulation gĂ©nĂ©tique ; et dĂ©jĂ , car le savoir par les machines est Ă lâĆuvre, par la dĂ©gradation de ses facultĂ©s majeures, Ă commencer et finir par la mĂ©moire. Mais dans la formule, point capital, il faut remplacer science », qui nâest rien en soi, par hommes de science » . NOUS y voilĂ , et nous retrouvons ici le livre de Jacques Robin, dont nous rendions compte le mois dernier. La science nâest pas menacĂ©e, non plus quâelle ne menace cette menace vient des scientifiques. Comment sâĂ©tonner quâelle leur soit retournĂ©e ? Car pour trop dâentre eux, et ce serait trop encore de quelques-uns, leur science est une fin en soi. Quoi quâelle apporte, fĂ»t-ce leur propre mort. Câest donc une science suicidaire. Ceux que leur conscience alerte pour les retenir de poursuivre paraissent ĂȘtre le petit nombre. Et mĂȘme ceux-lĂ , quâon a vu suspendre leur recherche sur lâatome, ils durent entendre cette mĂȘme conscience leur dire Alors, lâautre aura lâarme avant. » Et cela eĂ»t Ă©tĂ©, en effet, le pire dĂ©sastre lâautre, câĂ©tait Hitler. Câest bien ce prĂ©cĂ©dent qui nous inquiĂšte ĂȘtre entraĂźnĂ© Ă faire plus vite et mieux, ce que, fatalement, fera lâautre. Rappellera-t-on que dans la vieille terminologie, celle des religions et des maĂźtres sorciers, lâAutre, câest le diable. Jamais comme aujourdâhui lâargument dâautoritĂ© nâaura eu cours forcĂ© puisque le savoir des scientifiques est inaccessible Ă nos esprits dits littĂ©raires et dâailleurs Ă eux-mĂȘmes hors de leurs spĂ©cialitĂ©s. Aussi, moyennant quelques gĂ©nĂ©ralitĂ©s et mĂ©taphores propres Ă notre domaine, il nous faut les croire sur parole. Or leur parole ment. Chaque fois, du moins, quâil en est besoin. Elle ment au peuple » ignorant, bien sĂ»r. Mais aussi aux dirigeants, bien obligĂ©s de faire confiance. Ils ne disent pas la vĂ©ritĂ© vraie, afin de protĂ©ger leur propre pouvoir ; et aussi de puissants intĂ©rĂȘts Ă©conomiques, fussent-ils nationalisĂ©s. Les Ă©cologistes en savent quelque chose ; et Tchernobyl est venu nous le rappeler, non sans quelque Ă©clat. Pour justifier sa crainte, Evry Schatzman constate dâabord la rĂ©duction croissante des budgets de la recherche, par les gouvernements de droite note-t-il, Ă lâexception, sous de Gaulle, de celui de M. Michel DebrĂ©. Mais câest surtout chez les philosophes, les Ă©crivains, les artistes, quâil trouve lâexpression de lâanti-science, telle quâelle se rĂ©pandrait partout. Il redoute cette peur de la science », nĂ©gligeant un peu que, depuis une quarantaine dâannĂ©es, elle nâest pas sans fondement. Mettez en balance la merveille de se promener sur la Lune et le pouvoir dâanĂ©antir la Terre, dâun seul coup ou Ă petit feu, le bilan peut vous apparaĂźtre un peu nĂ©gatif. TrĂšs sĂ©rieusement, si lâon considĂšre que, non pas la science », mais sa pratique perverse menace, elle, bel et bien des valeurs qui la priment, il faut non sâen dĂ©barrasser » mais la changer. OR Evry Schatzman ne pense rien dâautre, qui dĂ©nonce vigoureusement tous les dĂ©tournements de la science ces retombĂ©es câest bien le mot du pouvoir scientifique ». Autrement dit des scientifiques. ParticuliĂšrement remarquable, son chapitre sur le vol du pouvoir », qui nous conduit de la fin des forĂȘts », Ă laquelle nous assistons, Ă la fin de lâatmosphĂšre terrestre, rĂ©servĂ©e Ă des gĂ©nĂ©rations un peu trop lointaines pour quâon sâen prĂ©occupe, alors que sâimposent nos insatiables besoins. Dâautant que sur leur satisfaction repose notre sociĂ©tĂ© mercantile qui ne saurait prendre en compte la ruine et la mort dâaprĂšs-demain, sans parler de celles dâĂ prĂ©sent. Pur croyant de la science, Evry Schatzman excommunie le scientisme, particuliĂšrement la fausse croyance en la construction dâune sociĂ©tĂ© sur des bases scientifiques ». Pour le salut de la science, il rĂ©clame la gestion dĂ©mocratique des affaires scientifiques ». Mais ne serait-ce pas lĂ de ces utopies » dont il rappelle ailleurs quâelles ne sont en rien des vĂ©ritĂ©s scientifiques » ? Oubliant que lâutopie dâaujourdâhui est souvent la rĂ©alitĂ© de demain. Quelle conscience nouvelle apportera Ă la science ce plus, enfin reconnu, imposĂ© par tous, et maintenu par un pouvoir dĂ©sintĂ©ressĂ© ? AprĂšs certain supplĂ©ment dâĂąme », pourra-t-on parler dâun grand supplĂ©ment de conscience » ? Ou encore, faisant Ă©cho Ă un autre mot fameux, dira-t-on que la science est une chose trop sĂ©rieuse, et trop belle, pour ĂȘtre abandonnĂ©e, sans garde-fous, aux scientifiques ?
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la vraie science est une ignorance qui se sait